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Affaire Émile : la confession explosive de l’ordinateur du prêtre contre la famille – « Tout est parti d’eux… »

Julie K.
6 Min de lecture

Un an après la découverte du crâne d’Émile, l’affaire rebondit avec des révélations scientifiques et des tensions familiales explosives. Les analyses confirment un traumatisme facial violent sur l’enfant, tandis que le suicide du prêtre Claude Gilliot, ayant baptisé le garçon, interroge. Son ordinateur saisi par les gendarmes alimente les spéculations, malgré le démenti du parquet sur un lien entre les deux affaires. « J’en veux énormément à la famille… Tout est parti d’eux », accuse la sœur du religieux, pointant un conflit dévastateur avec les proches d’Émile, toujours suspectés dans cette enquête aux zones d’ombre persistantes.

La découverte macabre et les nouveaux éléments scientifiques

Le crâne d’Émile, âgé de 2 ans et demi, est retrouvé en mars 2024 près du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Les récentes analyses médico-légales révèlent un traumatisme facial violent, confirmant l’hypothèse d’un acte criminel. Les experts soulignent que le corps a été déplacé post-mortem, et ses vêtements retirés après le décès, comme en témoigne l’absence de traces de décomposition sur les tissus.

Ces conclusions relancent l’enquête avec une piste criminelle privilégiée. Les grands-parents maternels et deux de leurs enfants sont placés en garde à vue en mars 2025 pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », avant d’être relâchés sans poursuites. Le parquet d’Aix-en-Provence maintient cependant que la piste intrafamiliale n’est « pas écartée », laissant planer des soupçons lourds sur l’entourage de l’enfant.

Le suicide troublant du père Claude Gilliot

Le prêtre Claude Gilliot, ayant baptisé Émile, se suicide par absorption de médicaments en mars 2025. Lors de la perquisition à son domicile, les gendarmes saisissent son ordinateur, alimentant les rumeurs d’un éventuel lien avec l’affaire du garçonnet. Le procureur d’Aix-en-Provence écarte toute connexion entre les deux dossiers, qualifiant cette coïncidence de « pure spéculation ».

Pourtant, la sœur du religieux livre une version explosive dans Paris Match : « Mon frère a craqué sous la pression de la famille Vedovini ». Elle évoque des appels menaçants, des insultes et des remises en cause de sa foi, après que le prêtre a partagé une photo des parents d’Émile sans autorisation. Le recteur de la chapelle des Pénitents gris lui retire alors le droit d’officier, précipitant sa descente aux enfers.

Les accusations explosives de la sœur du prêtre

Dans un entretien accordé à Paris Match, la sœur de Claude Gilliot lance une charge sans précédent contre la famille d’Émile : « J’en veux énormément à eux… Tout est parti de leurs pressions insoutenables ». Elle relie directement le suicide de son frère aux reproches violents des Vedovini après la diffusion d’une photo des parents de l’enfant, partagée par le prêtre sans consentement.

Le clan du petit garçon aurait harcelé le religieux par téléphone, allant jusqu’à remettre en cause sa légitimité spirituelle. « Ils l’ont traité d’imposteur, lui ont demandé de rendre des comptes devant Dieu… », dénonce-t-elle. Ces attaques auraient conduit le recteur de la chapelle à suspendre Claude Gilliot de ses fonctions, un document compromettant saisi sur son ordinateur ajoutant encore au mystère.

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