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Affaire Émile : les confessions glaçantes de ses grands-parents après 48h de garde à vue… Il a été percuté dans une zone isolée

Julie K.
7 Min de lecture

Affaire Émile : les confessions glaçantes de ses grands-parents après 48h de garde à vue… Il a été percuté dans une zone isolée
Près de deux ans après la disparition tragique d’Émile Soleil, 2 ans et demi, ses grands-parents livrent aux enquêteurs leur théorie surprenante lors d’une récente garde à vue. Placés en examen pour homicide volontaire et recel de cadavre, puis relâchés faute de preuves, ils évoquent un accident de la route dans une zone isolée, contredisant les témoignages accablants sur Philippe Vedovini. Alors que l’énigme persiste autour des ossements découverts en 2024, la piste du véhicule non identifié relance l’enquête.

1. Les circonstances troublantes de la disparition d’Émile Soleil

Le 8 juillet 2023, Émile Soleil, âgé de 2 ans et demi, disparaît mystérieusement dans le hameau isolé du Haut-Vernet, chez ses grands-parents maternels. Malgré des recherches intensives, son corps n’est découvert que huit mois plus tard, en mars 2024, dans une zone boisée à proximité. Les analyses médico-légales ne permettent pas de déterminer les causes exactes du décès, transformant l’affaire en un cold case angoissant pour les autorités et l’opinion publique.

Deux ans après les faits, l’absence de coupable identifié et les témoignages contradictoires autour de la famille Vedovini maintiennent le mystère. Les ossements de l’enfant, retrouvés à quelques centaines de mètres du domicile familial, relancent pourtant les hypothèses en mars 2025, notamment après l’examen d’une jardinière de la chapelle locale, sans toutefois apporter de réponse définitive.

2. La garde à vue explosive des grands-parents

Fin mars 2025, Philippe Vedovini, son épouse et deux de leurs enfants sont placés en garde à vue pendant 48 heures, soupçonnés d’homicide volontaire et de recel de cadavre. Cette mesure intervient après la découverte de nouveaux indices sur une jardinière de la chapelle du Haut-Vernet, liée à la localisation des ossements. Malgré des témoignages glaçants décrivant la violence du grand-père et ses déclarations jugées « ambiguës », la police les relâche faute de preuves concluantes.

Les enquêteurs reconnaissent que les éléments matériels manquent pour confirmer leur implication directe. Les poursuites sont abandonnées, mais l’ombre des contradictions familiales plane toujours : certains proches dépeignent Philippe Vedovini comme « obsessionnel sur l’ordre » après la disparition d’Émile, alimentant les suspicions sans pourtant les étayer juridiquement.

3. « Percuté dans une zone isolée » : la thèse inattendue des grands-parents

Lors de leur audition, Philippe Vedovini et sa compagne livrent une version troublante aux enquêteurs : selon eux, Émile aurait été victime d’un accident de la route hors du hameau, dans un secteur « suffisamment isolé pour ne pas être entendu ». Leur avocate, Me Isabelle Colombani, appuie cette hypothèse : « Une panique, puis une dissimulation du corps… Cela expliquerait l’absence de témoins ».

La police examine cette piste, mais aucune trace de véhicule ni de freinage n’a été retrouvée sur les lieux présumés. Les enquêteurs soulignent que la zone évoquée par les grands-parents est « éloignée de l’endroit où les ossements ont été découverts », compliquant la reconstitution. Malgré tout, le parquet d’Aix-en-Provence admet que ce scénario « n’est pas exclu », relançant les interrogations sur un possible transfert post-mortem du corps.

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