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Affaire Émile : les ossements conservés dans un lieu stérile révèlent l’hypothèse glaçante du congélateur dévoilée par Le Parisien… C’est une

Julie K.
7 Min de lecture

Affaire Émile : les ossements conservés dans un lieu stérile révèlent l’hypothèse glaçante du congélateur dévoilée par Le Parisien… Plus de vingt mois après la disparition du petit Émile Soleil, 2 ans et demi, dans le hameau isolé du Haut-Vernet, le mystère reste entier malgré la découverte de ses ossements. Alors que ses obsèques ont eu lieu en février 2025, les analyses scientifiques pointent désormais une conservation du corps à l’abri des intempéries, relançant la piste d’un congélateur évoquée par Le Parisien. Entre tensions familiales, gardes à vue des grands-parents maternels et suicide troublant du prêtre du village, l’enquête s’enfonce dans une spirale de secrets tandis que les parents du garçonnet cherchent désespérément la vérité.

Les dernières révélations scientifiques sur la mort d’Émile

Les ossements d’Émile Soleil, découverts en 2024 par une randonneuse, ont livré des indices cruciaux. Analysés dans un « lieu stérile » protégé des intempéries, ils montrent que le corps a été déplacé au moins deux fois après le décès. Les experts évoquent un traumatisme facial brutal, incompatible avec un simple accident. Le Parisien révèle que l’hypothèse d’un congélateur est étudiée : « C’est une piste parmi d’autres », explique Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint du journal.

Ces éléments contredisent la version initiale d’un « accident non assumé » défendue par la famille. Un choc violent dans le hameau aurait laissé des traces matérielles et des témoins, soulignent les enquêteurs. Les analyses ADN en cours sur des objets saisis chez les grands-parents maternels pourraient lever le voile sur ce « milieu stérile » évoqué par les scientifiques. Le mystère s’épaissit, mais les avancées techniques redonnent espoir aux proches d’Émile.

L’hypothèse glaçante du congélateur et ses implications

Le Parisien a confirmé que l’utilisation d’un congélateur fait partie des scénarios étudiés pour expliquer la conservation des ossements dans un « milieu stérile ». Les enquêteurs soulignent que cet appareil, présent dans le hameau reculé du Haut-Vernet, aurait pu « préserver des traces ADN » et retarder la décomposition du corps. Jean-Luc Blachon, procureur d’Aix-en-Provence, reste prudent : « Aucune piste n’est exclue, mais rien n’est confirmé », rapporte-t-il lors de la conférence de presse de mars 2025.

Cette théorie s’ajoute à celle d’un placard hermétique, évoquée plus tôt dans l’enquête. Contrairement à un accident, un stockage volontaire impliquerait une dissimulation calculée, renforçant les soupçons sur un acte criminel. L’isolement du village, où « un cri aurait été entendu » selon des témoignages, complique la reconstitution. Les experts travaillent désormais sur des prélèvements effectués dans les habitations de la famille Vedovini, propriétaire d’un congélateur toujours sous scellés.

Les zones d’ombre autour de la famille Vedovini

Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents maternels d’Émile, ont été placés en garde à vue en mars 2025 avec deux de leurs dix enfants. Bien qu’aucune charge n’ait été retenue, leur attitude lors des obsèques et des écoutes téléphoniques révèle des tensions palpables. Les enquêteurs s’interrogent sur le « profil inquiétant » de Philippe, dont un bien personnel reste sous expertise. Le suicide récent du prêtre du village, proche de la famille, ajoute une dimension troublante à l’affaire.

Le Parisien avance deux scénarios : soit la famille est innocente, soit un drame intrafamilial est étouffé par une « omerta » plus forte que la recherche de vérité. Les interactions entre les membres, dont certains ont refusé de témoigner, alimentent les spéculations. Deux des oncles et tantes d’Émile, présents au Haut-Vernet le jour de sa disparition, restent sous surveillance malgré l’absence de preuves tangentes. Leurs liens avec le « lieu stérile » évoqué par les scientifiques sont scrutés à la loupe.

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