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Affaire Jacquie et Michel : le site est visé par une enquête pour « viols » et « proxénétisme »

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Suite aux signalements adressés par trois associations féministes, « Osez le
féminisme », « les Effronté-es » et  « le mouvement du Nid », le parquet de Paris a
ouvert une enquête qu’il a confiée par la suite à la police judiciaire parisienne visant
le site de vidéos pornographiques « Jacquie et Michel ».

Selon le témoignage des actrices travaillant pour le site web, plusieurs d’entres-elles
affirment avoir été contraintes à « des pratiques sexuelles hors normes et
douloureuses alors qu’elles n’étaient pas consentantes ».
En février dernier, le site Konbini avait diffusé une vidéo intitulée « les coulisses
sordides du porno amateur », dans laquelle deux femmes, anciennement employées
par le site pornographique, dénoncées ces pratiques.
« J’avais dit pas d’anal, on m’a proposé de le faire, j’ai dit non (…) et pendant l’une
des scènes ils ont quand même essayé contre mon gré », y racontait l’une des
femmes, « Nailie ». « T’as peur, vraiment t’oses pas dire non, t’es devant la production, les acteurs, et t’es complètement seule. Donc non, tu ne dis pas non. »

« En général, il n’y a pas de contrat de travail, seulement une cession du droit à
l’image pour des sommes comprises entre 250 et 300 euros tandis que des acteurs
sont rémunérés pour attirer de nouvelles actrices. », témoigne le journaliste Robin
d’Angelo, dans un livre-enquête intitulé « Judy, Lola, Sofia et moi » où il raconte son
infiltration dans l’industrie du porno amateur.


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