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Amanda Lear, ex-muse de Dalí, balance tout sur C à vous : « La vérité est chiante ! », les révélations qui ont électrisé le plateau

Julie K.
7 Min de lecture

Amanda Lear électrise le plateau de C à vous avec une déclaration fracassante : « La vérité est chiante ! ». L’icône aux mille vies, ex-muse de Salvador Dalí, fait son grand retour sur scène dans L’Argent de la vieille au Théâtre Libre (3-27 avril 2025) et livre un numéro d’interview aussi drôle que subversif. Entre confessions sur ses mensonges assumés, anecdotes croustillantes avec des légendes comme David Bowie et punchlines ravageuses, l’artiste de 88 ans prouve qu’elle reste maîtresse dans l’art de captiver… et de brouiller les pistes.

Amanda Lear lâche une bombe sur le plateau de C à vous

« Je mens tout le temps ! C’est normal, la vérité est tellement chiante ! » lance-t-elle avec un sourire malicieux face aux caméras de France 5. Invitée ce 1er avril pour promouvoir sa pièce L’Argent de la vieille, Amanda Lear livre une interview survoltée où elle assume sans complexe sa mythomanie. Les chroniqueurs oscillent entre rires et stupéfaction lorsqu’elle revendique ses « interviews fictives » avec David Bowie ou ses rocambolesques anecdotes sur Salvador Dalí : « Il hurlait comme un possédé pendant qu’il peignait ! ».

Le ton est donné dès les premières minutes : l’artiste de 88 ans visionne une archive de ses anciennes déclarations et commente, amusée : « Regardez-moi ces bêtises que je racontais… Et le pire, c’est que tout le monde y croyait ! ». Une mise en abyme typique de celle qui a fait du mensonge un art de scène. La séquence se termine en apothéose quand elle glisse, faussement ingénue : « Aujourd’hui encore, je vous trompe. Mais au moins, je vous préviens ! », déclenchant un tonnerre d’applaudissements.

Icône plurielle : les mille vies d’Amanda Lear

Mannequin pour Paco Rabanne, muse de Salvador Dalí pendant vingt ans, reine disco avec des tubes comme Blood and Honey ou Queen of Chinatown… Amanda Lear incarne depuis les années 1970 l’artiste inclassable. Son palmarès s’étend à la télévision, où elle a animé des émissions cultes en France et en Italie, et au théâtre, avec un titre de chevalier des Arts et des Lettres reçu en 2006. À 88 ans, elle renoue avec les planches dans L’Argent de la vieille, preuve que la retraite n’est pas pour elle.

Son secret ? Un talent pour se réinventer tout en cultivant son mystère originel. « Je ne vieillis pas, je deviens légendaire ! » lance-t-elle avec son ironie habituelle. Des plateaux télé aux pochettes de disques, des galeries d’art aux coulisses du Théâtre Libre, Amanda Lear reste cet ovni artistique qui fascine autant qu’elle déroute. Une énigme vivante qui, comme Dalí en son temps, joue avec les frontières entre réalité et fiction.

L’Argent de la vieille : le come-back théâtral d’une provocatrice-née

Mise en scène par Raymond Acquaviva, cette comédie inspirée d’un film italien des années 1970 voit Amanda Lear incarner une milliardaire excentrique prête à « ruiner un couple de bourgeois pour le plaisir ». Du 3 au 27 avril 2025 au Théâtre Libre à Paris, l’artiste manie l’humour noir et les retournements de situation avec une délectation non dissimulée. « Mon personnage est un mélange de Cruella d’Enfer et de Machiavel en tailleur Chanel ! » résume-t-elle.

La pièce résonne étrangement avec son propre parcours. Connue pour ses excès et son rapport ambigu à l’argent (« J’ai tout dépensé en champagne et en œuvres d’art ! »), Amanda Lear y explore les travers de la bourgeoisie avec un cynisme assumé. « Ma meilleure stratégie ? Les faire rire pour mieux les piéger », confie celle dont le charisme légendaire électrise déjà les répétitions. Un come-back qui prouve que sa devise reste inchangée : provocation, toujours.

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