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Amandine et Nina assassinées en Dordogne : son ex évoque « une voix », sa fille de 13 ans aurait tenté de s’interposer avant le drame

Julie K.
6 Min de lecture

Amandine, 38 ans, et sa fille Nina, 13 ans, sont retrouvées mortes à Limeyrat, en Dordogne. Leur ex-compagnon et père, Rachid I., principal suspect, évoque avoir « entendu une voix » avant de provoquer cette scène macabre. Selon l’enquête, l’adolescente aurait tenté de s’interposer lors de l’attaque. La commune, sous le choc, a rendu hommage aux victimes lors d’une marche blanche rassemblant 1.500 personnes.

Drame à Limeyrat : le double meurtre qui a traumatisé la Dordogne

Le lundi 24 mars 2025, les gendarmes découvrent deux corps sans vie dans une maison de Limeyrat, petit village près de Périgueux. Amandine, 38 ans, et sa fille Nina, 13 ans, ont succombé à de multiples coups de couteau. Alertées par un appel de l’ex-compagnon de la victime, Rachid I., les forces de l’ordre le retrouvent « blessé » sur place après une tentative d’autolyse.

Le suspect, père de l’adolescente, est immédiatement interpellé et hospitalisé en raison de son état de santé. La brigade de recherche de Périgueux ouvre une enquête pour meurtre par conjoint et meurtre sur mineur de 15 ans. Les autopsies confirment la violence de l’attaque, tandis que le parquet précise que Rachid I. est « placé en détention provisoire » dans l’attente de son procès.

Le récit des faits : « J’ai entendu une voix », la tentative désespérée de Nina, 13 ans

Selon les éléments de l’enquête, Rachid I. contacte lui-même les gendarmes le matin du drame, déclarant avoir « entendu une voix » l’incitant à agir. Sur place, les secours découvrent deux corps ensanglantés et l’homme « grièvement blessé » après une tentative de suicide. Les autopsies révèlent qu’Amandine et Nina ont subi une vingtaine de coups de couteau chacune, dont certains mortels à la poitrine.

Le parquet de Périgueux confirme que Nina a tenté de s’interposer pour protéger sa mère, « ce qui explique la violence des coups portés à l’adolescente ». Rachid I., déjà mis en examen pour double meurtre, aurait agi sous l’emprise d’hallucinations auditives. La justice ordonne une expertise psychiatrique pour évaluer son « discernement au moment des faits », tandis qu’il reste hospitalisé sous surveillance policière.

L’hommage bouleversant de Limeyrat : 1.500 personnes et la banderole des camarades de classe

Dimanche 30 mars, 1.500 personnes se rassemblent en silence dans les rues de Limeyrat pour la marche blanche en mémoire d’Amandine et Nina. Parmi elles, les camarades de classe de l’adolescente brandissent une banderole « hommage à Amandine et Nina », tandis que la tante de la victime lance, émue : « Elle ne demandait qu’à vivre, justice doit être faite ».

Le père de Nina partage une photo de sa fille sur Facebook, appelant à « propager son souvenir ». Les obsèques des deux victimes ont lieu ce mardi 1er avril en l’église du village, ouvertes à tous. La famille insiste sur l’importance de cet ultime hommage, dans une commune encore sous le choc de la « violence incompréhensible » du drame.

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