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Anaon sur Prime Video : Ce drame déchirant derrière la légende bretonne va vous obséder – Une pépite qui hante la Bretagne

Julie K.
7 Min de lecture

Anaon, la nouvelle série événement débarquant sur Prime Video, secoue les codes du fantastique français en mêlant légende bretonne et drame familial bouleversant. Sous la direction de David Hourrègue (SKAM, Germinal), Guillaume Labbé et Capucine Malarre incarnent un père et sa fille confrontés au Bugul-noz, créature mythique, tandis qu’un deuil insurmontable fracture leur relation. Entre paysages envoûtants de Bretagne et suspense horrifique, cette pépite audiovisuelle explore l’héritage des non-dits et la lutte contre les monstres – réels et intérieurs.

L’OVNI télévisuel qui fusionne drame intime et horreur bretonne

Anaon, disponible sur Prime Video, bouscule les genres avec un cocktail audacieux mêlant enquête policière, deuil familial et folklore terrifiant. Sous la direction de David Hourrègue (SKAM France, Germinal), la série suit Max, gendarme breton rongé par la mort de sa femme, et sa fille Wendie, lycéenne en proie à des pouvoirs inquiétants. Leur quête pour élucider des disparitions mystérieuses les confronte au Bugul-noz, créature mythique inspirée du bestiaire breton.

Portée par un scénario de Bastien Dartois, Sylvain Caron et Elsa Vasseur, l’œuvre évite les pièges du fantastique gadget. Loin de Stranger Things ou des Goonies, elle plonge dans une noirceur adulte où les monstres symbolisent les traumatismes familiaux. Les flashbacks déchirants et les silences éloquents entre père et fille rappellent le meilleur des dramas scandinaves, tout en ancrant l’histoire dans le terroir breton.

Bugul-noz vs humains : quand le folklore devient cauchemar

Le Bugul-noz, créature tirée du folklore breton qualifiée de « berger de la nuit », incarne la peur ancestrale des ténèbres dans la série. Repensé comme une entité hybride entre loup-garou et esprit vengeur, il hante les landes isolées d’un village breton réaliste, loin des clichés de Brocéliande. Ses attaques contre les habitants servent de catalyseur à l’enquête de Max, tout en reflétant les angoisses de Wendie, déchirée entre son deuil maternel et ses nouveaux pouvoirs inquiétants.

La photographie de David Hourrègue transforme la campagne bretonne en décor vivant : mégalithes menaçants, forêts étouffantes et brumes matinales créent une ambiance mystique. Ce choix visuel, combiné aux cris animaux et aux chuchotements en breton, donne au Bugul-noz une présence tangible. La série évite l’horreur gratuit pour explorer comment les légendes locales persistent, s’adaptant aux failles des communautés modernes.

Guillaume Labbé et Capucine Malarre : un duo père-fille électrisant

Guillaume Labbé (Escort Boys, Plan Cœur) incarne un Max dévasté par le deuil, dont la rigueur policière masque à peine les failles. L’acteur joue la retenue : regards fuyants, gestes brusques et silences éloquents dessinent un homme rongé par la culpabilité. Sa performance nuancée évite le pathos, révélant par touches subtiles le conflit entre devoir professionnel et incapacité à être père.

Face à lui, la révélation Capucine Malarre (17 ans) impose Wendie comme un personnage-charnière. Son interprétation brute des premières manifestations de pouvoirs (tremblements incontrôlés, crises de paralysie) capte l’attention, tandis que les scènes en lycée montrent une ado ordinaire luttant pour cacher son chaos intérieur. Leur complicité à l’écran, tissée de non-dits et de regards furtifs, évite les pièges du mélo pour créer une alchimie authentique.

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