Vincent Lagaf’, célèbre animateur des années 1990, s’est confié sans langue de bois dans le documentaire “Télé : ton univers impitoyable”, diffusé sur C8 ce samedi 6 avril. Au cours de cette interview, il a notamment abordé la question de l’argent, révélant le montant étonnant de sa retraite actuelle, qui contraste fortement avec les salaires mirobolants qu’il touchait au sommet de sa carrière.
Dans les années 1990, Vincent Lagaf’ était l’un des animateurs stars du paysage audiovisuel français. Son succès lui a permis de toucher des salaires extraordinaires, qu’il compare lui-même à un “loto gagné dans l’ordre”. “Chaque jour, tu vois le cachet que tu prends, j’ai pété les plombs quoi. Je suis devenu une tête de con”, admet-il dans le documentaire. Cette période faste lui a permis de s’offrir des extravagances, comme lorsqu’il a acheté une Jaguar sans attendre : “Tu rentres chez Jaguar, tu dis : ‘Je voudrais cette Jaguar’. Quand le vendeur de voitures lui explique alors qu’il y a six mois d’attente, il lui répond : ‘Je te rajoute 20%, je pars avec.'”
Au-delà de l’aspect financier, Vincent Lagaf’ a également évoqué les nombreux avantages liés à sa notoriété dur
ant ses années de gloire. “Tu gagnes de l’argent, les gens t’aiment, t’as du succès, tu as besoin de parler à la direction de TF1, tu as directement la ligne”, explique-t-il. Cette notoriété lui ouvrait toutes les portes et lui permettait d’obtenir ce qu’il voulait, tant sur le plan professionnel que personnel. “La notoriété t’ouvre toutes les portes, l’argent que tu gagnes te permet de t’offrir ce que tu as envie de t’offrir”, analyse-t-il.
Cependant, Vincent Lagaf’ a également connu les revers de la célébrité lorsque sa carrière a pris fin. “Après, quand ça s’arrête, tu as la secrétaire de la secrétaire de la secrétaire et tu n’arrives jamais à avoir le numéro de téléphone (de la direction, ndlr)”, raconte-t-il, soulignant la difficulté à maintenir les contacts avec les décideurs une fois ses émissions arrêtées. Cette période marque un contraste saisissant avec les années fastes qu’il a connues, tant sur le plan financier que sur celui des relations professionnelles.
Dans le documentaire diffusé sur C8, Vincent Lagaf’ a révélé le montant de sa pension de retraite actuelle, qui s’élève à seulement 1 700 euros par mois. Une somme qui l’a lui-même étonné, compte tenu des impôts qu’il a payés tout au long de sa carrière : “Moi, Vincent Lagaf’, avec ce que j’ai payé comme impôts, j’ai 1 700 euros de retraite”. Il a répété cette information, comme pour souligner le décalage entre les sommes qu’il a pu gagner et ce qu’il perçoit aujourd’hui.
Pour compléter ses revenus, Vincent Lagaf’ a participé à plusieurs émissions ces dernières années. Les téléspectateurs ont pu le retrouver dans “SOS Garage” sur RMC Découverte, où il vient en aide à des garagistes en difficulté et au bord de la faillite. Il a également fait quelques apparitions remarquées dans “Fort Boyard” sur France 2. Ces activités lui permettent de maintenir un lien avec le public et de générer des revenus complémentaires à sa pension de retraite.
Aujourd’hui âgé de 64 ans, Vincent Lagaf’ envisage sérieusement de prendre sa retraite définitive. “J’ai bientôt 65 ans, il y a bien un moment où il va falloir que je raccroche les gants…”, a-t-il confié à Valérie Expert sur Sud Radio en février dernier. Il semble prendre conscience du temps qui passe et de la nécessité de lever le pied : “Je me regarde dans le miroir le matin et je me dis : ‘Mais dans quel état tu es ? Avec tout ce que tu as fait, arrête un peu. Calme le jeu !'”.
Le parcours de Vincent Lagaf’ illustre parfaitement les aléas de la célébrité et les contrastes qui peuvent exister entre les différentes étapes de la vie d’une personnalité du petit écran. Après avoir connu des années de gloire et de salaires mirobolants dans les années 1990, il se retrouve aujourd’hui avec une pension de retraite de 1 700 euros par mois, un montant qui peut sembler dérisoire en comparaison de ses revenus d’antan. Son témoignage dans le documentaire “Télé : ton univers impitoyable” offre une réflexion intéressante sur les hauts et les bas de la notoriété, et sur l’importance de se préparer à l’après-carrière.
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