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Avant/Après : Wilmore et Williams méconnaissables après 9 mois dans l’espace, leurs « jambes de poulet » inquiètent les médecins

Julie K.
7 Min de lecture

Barry Wilmore et Suni Williams, les deux astronautes bloqués neuf mois dans l’espace au lieu des huit jours initialement prévus, font face à un retour sur Terre aussi périlleux que leur mission. Évacués en civière dès leur atterrissage en Floride, ils présentent une transformation physique alarmante : « jambes de poulet », « pieds de bébé », et un syndrome neuro-oculaire (SANS) qui inquiète les médecins. Entre atrophie musculaire, risques de thrombose et exposition accrue aux radiations cosmiques, leur cas relance le débat sur les dangers des séjours prolongés en orbite.

1. Un retour sur Terre mouvementé après neuf mois d’enfermement orbital

Barry Wilmore et Suni Williams, partis pour une mission de huit jours sur l’ISS en juin 2024, ont finalement dû attendre neuf mois avant de regagner la Terre le 18 mars 2025. Secourus par le vaisseau SpaceX Dragon, ils atterrissent au large de la Floride, évacués en urgence sur des civières sans pouvoir marcher. Les images de leur récupération, visibles sur les réseaux sociaux, montrent des corps visiblement affaiblis par leur séjour prolongé en apesanteur.

La mission, initialement prévue pour tester le nouveau vaisseau Starliner de Boeing, a été prolongée à cause d’une série de complications techniques non détaillées par la NASA. « Chaque jour supplémentaire dans l’espace augmente les risques pour leur santé », explique un expert cité par le Daily Mail. Leur transfert immédiat au Centre spatial Johnson de Houston marque le début d’une batterie de tests médicaux, destinés à évaluer l’impact de cette expérience inédite.

2. « Jambes de poulet » et « pieds de bébé » : le choc des photos avant/après

Les clichés de Barry Wilmore et Suni Williams, pris avant leur décollage en 2024 et lors de leur retour en mars 2025, révèlent une métamorphose physique alarmante. Leurs membres inférieurs, atrophiés par l’absence de gravité, présentent un aspect qualifié de « jambes de poulet » par les médecins. Leurs pieds, fragilisés et dépourvus de callosités après neuf mois sans pression terrestre, ressemblent à ceux d’un « bébé », selon le Daily Mail.

La microgravité de l’ISS entraîne une répartition anormale des fluides corporels et une perte musculaire de 20 % en six mois, selon les données de la NASA. « Leurs muscles n’ont pas résisté à l’inactivité forcée », explique un médecin du Centre spatial Johnson. Cette atrophie explique pourquoi les astronautes, incapables de marcher à l’atterrissage, ont été transportés sur des civières – une procédure standard pour les missions prolongées.

3. Le syndrome neuro-oculaire (SANS) : une bombe à retardement médicale

L’accumulation de fluides dans le crâne, causée par la microgravité, a exercé une pression dangereuse sur les yeux et les nerfs optiques de Wilmore et Williams. Ce syndrome neuro-oculaire (SANS), fréquent chez les astronautes, provoque des troubles de la vision et des lésions parfois irréversibles. « Leurs rétines montrent des signes d’œdème », alerte un médecin de la NASA.

Si la plupart des effets du SANS disparaissent après le retour sur Terre, la NASA admet que certaines séquelles peuvent devenir permanentes après des missions prolongées. « Neuf mois, c’est un record qui nous inquiète », confie un expert, évoquant le risque de dégradation permanente du champ visuel. Des scanners oculaires approfondis sont en cours au Centre spatial Johnson pour évaluer l’étendue des dommages.