
« Je Suis Un Monstre » : Les Aveux Timides D’Une Mère Tortionnaire
Face à cette tragédie, tous espèrent des explications au procès de janvier 2025. Pourquoi cette haine meurtrière ? Comment une mère bascule-t-elle dans une telle barbarie ? L’attente des jurés est immense, leur soif de comprendre palpable.
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Mais Sandrine Pissara se mure dans le silence. Seuls quelques mots franchissent ses lèvres le second soir du procès, après la diffusion de l’enregistrement terrifiant. Les cris d’effroi d’Amandine viennent de résonner dans un silence absolu. La salle d’audience suffoque sous l’émotion.
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C’est alors que la mère articule timidement : « Je suis un monstre ». Quatre mots lâchés dans un souffle, comme un aveu arraché par l’insoutenable vérité. Elle ajoute, les larmes aux yeux : « Jamais je n’ai voulu qu’elle meure. Jamais. Je sais que je suis en tort. Je ne sais pas expliquer pourquoi je l’ai fait. »
Cette reconnaissance partielle déçoit profondément. Aucune explication rationnelle, aucune clé pour comprendre l’incompréhensible. Sandrine Pissara préfère évoquer ses propres traumatismes : les violences subies par son père, par son premier conjoint. Une stratégie de défense qui transforme la tortionnaire en victime.
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Quatre larmes coulent sur ses joues, vite séchées. C’est tout ce qu’obtiendront les proches d’Amandine : des bribes d’aveux noyés dans l’autojustification.