Image d’illustration © BuzzDay
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L’Accusation Qui Brise Un Rêve D’Études
Le choc est brutal. Ce jeudi 3 juillet, Nina Viriot, 18 ans, ouvre sa boîte mail et découvre l’impensable : un procès-verbal de suspicion de fraude établi à son encontre pour l’épreuve de philosophie du baccalauréat. La lycéenne parisienne ne peut plus accéder à ses résultats. Elle ignore même si elle a décroché son diplôme.
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Pire encore, Parcoursup se ferme brutalement devant elle. L’école d’ingénieure du son qui l’avait acceptée devient inaccessible. Son projet d’études s’effondre en quelques lignes d’un mail administratif glacial.
« On ne s’y attendait pas du tout. Nina était stupéfaite », témoigne Emmanuelle Viriot, sa mère, encore sous le choc. Comment cette accusation a-t-elle pu tomber ? Aucun surveillant ne lui a fait la moindre remarque pendant les épreuves. Aucun incident signalé. Aucun procès-verbal signé.
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La scène paraît surréaliste. Nina compose tranquillement son épreuve de philosophie, confiante après ses excellents résultats de l’année. Quelques semaines plus tard, elle se retrouve dans un cauchemar kafkaïen. L’institution scolaire la soupçonne d’avoir utilisé une intelligence artificielle pour rédiger sa copie.
Son avenir bascule sans préavis, sans explication, sans possibilité de se défendre immédiatement. Une procédure opaque s’enclenche, laissant la jeune femme dans l’incertitude la plus totale.
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