
Une Procédure Opaque Et Des Risques Énormes
Cette incertitude va durer. Le vendredi 4 juillet, Nina se rend comme convoqué au lycée Diagonale, dans le 5e arrondissement parisien. Elle espère enfin comprendre. L’accueil est laconique : « Vous ne pouvez pas passer les rattrapages. »
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C’est tout. Aucune explication sur les raisons précises de cette accusation. Il faut l’intervention de l’établissement pour qu’elle apprenne enfin la vérité : le correcteur de philosophie soupçonne un recours à une intelligence artificielle pour rédiger sa copie.
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Mais même cette révélation reste floue. Quels passages posent problème ? Quels critères ont alerté ? Nina n’en saura rien. La machine administrative broie sans expliquer.
Son sort repose désormais entre les mains d’une seule personne : Julie Benetti, rectrice de Paris. Elle a jusqu’au 23 juillet pour trancher. Poursuite disciplinaire ou classement sans suite.
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Les enjeux glacent le sang. Si une commission disciplinaire se réunit, Nina pourra certes découvrir les accusations précises et tenter de se défendre. Mais les sanctions possibles terrifient : jusqu’à cinq ans d’interdiction de passer tout examen. Pas seulement le bac ou des concours d’études.
Même le permis de conduire lui serait interdit jusqu’en 2029.
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Une épée de Damoclès administrative qui peut briser définitivement l’avenir d’une jeune femme de 18 ans. Pourtant, son dossier scolaire raconte une tout autre histoire.