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Banger sur Netflix : la scène qui fait un clin d’œil à Dobermann avec Vincent Cassel… C’est un retour à l’envoyeur !

Julie K.
6 Min de lecture

Banger, comédie française déjantée avec Vincent Cassel en DJ infiltré, cartonne sur Netflix. À 1h10 du film, un clin d’œil cinéphile stupéfiant rappelle Dobermann, culte des années 1990 où l’acteur incarnait un braqueur violent. Le réalisateur Bertrand de Langeron revisite une scène mythique en inversant les rôles : Cassel, jadis bourreau, devient ici victime. « C’est un retour à l’envoyeur ! », confirme-t-il à Buzzday, hommage malicieux à Jan Kounen.

Vincent Cassel en DJ infiltré : l’intrigue survoltée de Banger dévoilée

Banger, comédie électrique disponible sur Netflix, propulse Vincent Cassel dans la peau de Scorpex, un DJ autrefois star réduit à animer des mariages. Recruté par Rose (Laura Felpin), agent de la DGSI, il infiltre le cercle de Vestax (Mister V), jeune prodige suspecté de trafics illégaux. Son objectif ? Retrouver la gloire en créant un « banger » (tube explosif) tout en déjouant les plans criminels.

Autour de Cassel, un casting éclectique s’emballe : Alexis Manenti (Molotiv) incarne un caïd imprévisible, tandis que Déborah Lukumuena (services secrets) et Nina Zem (manager de Vestax) complexifient la mission. Le film mêle action burlesque et bande-son survoltée, signée par des pointures de l’électro comme Kavinsky, qui joue son propre rôle.

La scène à 1h10 : quand Banger renverse les codes de Dobermann

À 1h10 précises de Banger, une séquence d’action rappelle furieusement Dobermann (1997). Scorpex et Vestax, coincés en voiture avec Molotiv (Alexis Manenti) et ses hommes, subissent un châtiment glaçant : leurs têtes sont maintenues près du bitume par les portières, pendant que le véhicule roule. Un plan miroir de la scène où Cassel, dans son rôle de braqueur, infligeait ce traitement à un motard dans le film de Jan Kounen.

Le réalisateur Bertrand de Langeron assume cet « hommage calculé ». En 2024, Cassel n’est plus le bourreau mais la proie, 28 ans après le tournage de Dobermann. La violence ritualisée (mêmes cadrages serrés, bruitage métallique des portières) devient un clin d’œil méta à la filmographie de l’acteur, comme si le cinéma lui rendait la monnaie de sa pièce.

Dobermann revisité : pourquoi cette référence métacinématographique fascine

Le « retour à l’envoyeur » évoqué par le réalisateur prend tout son sens quand on replace les deux films dans la carrière de Cassel. En 1997, Dobermann le propulsait comme « l’antihéros ultime » du cinéma français. Dans Banger, il incarne un personnage en quête de rédemption, victime du même procédé violent qu’il imposait jadis. « C’est une façon de clore la boucle », analyse Bertrand de Langeron à Buzzday.

Cette autoréférence dépasse le simple hommage. En citant Jan Kounen (réal de Dobermann), Langeron souligne l’évolution de Cassel : du jeune rebelle au vétéran désabusé. Les fans noteront que les deux scènes utilisent le même angle de caméra en contre-plongée, créant un effet miroir entre le braqueur des années 90 et le DJ dépassé de 2024.

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