
Les Dessous D’Une Affaire De Droits À L’Image
Cette fraude fiscale ne relève pas du hasard mais d’un mécanisme précis que la justice espagnole a minutieusement décortiqué. Au cœur de l’accusation : la dissimulation délibérée de revenus provenant des droits à l’image de l’entraîneur italien. Un système qui aurait permis à Ancelotti de soustraire une partie substantielle de ses gains aux autorités fiscales espagnoles.
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Les droits à l’image représentent une manne financière considérable pour les figures emblématiques du football. Publicités, sponsorings, apparitions médiatiques : autant de sources de revenus que le technicien italien aurait orchestrées en marge de ses déclarations officielles. Le fisc espagnol y voit une stratégie délibérée d’évasion fiscale orchestrée pendant sa période dorée au Real Madrid.
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Face à ces accusations, Carlo Ancelotti a choisi une ligne de défense claire lors de son procès en avril dernier. L’ancien maître du Real Madrid nie catégoriquement toute intention frauduleuse, plaidant l’erreur plutôt que la malveillance. Sa défense a tenté de démontrer que les irrégularités relevées découlaient de négligences administratives plutôt que d’une volonté délibérée de tromper le fisc.
« Je ne voulais pas frauder », a martelé l’entraîneur devant le tribunal. Une plaidoirie qui n’a pas suffi à convaincre les magistrats espagnols, mais qui éclaire la complexité d’une affaire où les nuances juridiques s’avèrent déterminantes.
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