
Un Verdict En Demi-Teinte : Condamné Mais Blanchi
Cette plaidoirie n’a effectivement pas convaincu les magistrats espagnols, mais le verdict rendu révèle une justice plus nuancée qu’il n’y paraît. Le jugement prononcé en avril dernier dessine un portrait complexe de l’affaire Ancelotti, où condamnation et acquittement se côtoient dans une même décision.
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La justice espagnole a tranché avec une précision chirurgicale : Carlo Ancelotti est condamné pour fraude fiscale commise en 2014, mais se trouve blanchi des accusations similaires portant sur l’année 2015. Cette distinction temporelle n’est pas anodine et témoigne de la rigueur de l’enquête menée par les autorités fiscales espagnoles.
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Pour 2014, les preuves ont été suffisamment solides pour emporter la conviction des juges. La dissimulation de revenus liés aux droits à l’image a été établie avec certitude, justifiant la condamnation à un an de prison et l’amende de 386 000 euros. En revanche, concernant 2015, l’accusation n’a pas réussi à démontrer l’existence d’une fraude similaire.
Cette dualité du verdict illustre la complexité des montages financiers dans le football moderne. Les mécanismes de rémunération des entraîneurs de haut niveau impliquent souvent des structures sophistiquées où la frontière entre optimisation fiscale légale et fraude peut s’avérer ténue.
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Un verdict qui, malgré la condamnation, ouvre paradoxalement des perspectives inattendues pour l’avenir professionnel de l’entraîneur italien.