60 Millions de Consommateurs épingle les œufs de Pâques de grandes marques comme Cémoi, Lindt ou Kinder dans une étude récente. Leur point commun ? Une teneur en sucre atteignant jusqu’à 60g pour 100g et l’utilisation d’une graisse végétale indésirable à la place du beurre de cacao. Alors que Pâques approche, le magazine alerte sur les risques sanitaires et environnementaux de ces produits phares des supermarchés.
Les œufs de Pâques dans le viseur de 60 Millions de Consommateurs
Cémoi, Lindt et Kinder figurent parmi les marques épinglées par le magazine dans son dernier test. L’étude révèle que les œufs de Pâques analysés affichent une teneur en sucre pouvant atteindre 60g pour 100g, avec Cémoi en tête du classement. Un constat alarmant alors que ces produits inondent les rayons à l’approche des fêtes.
Les experts pointent également l’utilisation d’une graisse végétale moins chère que le beurre de cacao, autorisée à hauteur de 5% mais jugée « indésirable ». Cette substitution, bien que légale, soulève des questions sur la qualité des ingrédients et les pratiques de l’industrie chocolatière, selon les conclusions de l’Institut national de la consommation.
Sucre et graisse végétale : l’alerte des experts
Avec 60g de sucre pour 100g d’œufs, Cémoi bat un record dans le panel testé par 60 Millions de Consommateurs. Le praliné, présent dans plusieurs références, explique cette concentration exceptionnelle. À titre de comparaison, Ferrero Rocher atteint 48,6g/100g, confirmant une tendance générale : les chocolats de Pâques sont des bombes sucrées déguisées.
La présence d’une graisse végétale – souvent de l’huile de palme ou de coco – remplaçant partiellement le beurre de cacao aggrave le bilan. Si la réglementation autorise 5% de ce substitut, les experts dénoncent son impact sur la qualité et la santé. L’Institut national de la consommation rappelle que « vous avalez surtout du sucre » avec ces produits, où les ingrédients nobles passent après les additifs.
Cémoi : une transparence qui interroge
Alors que 60 Millions de Consommateurs critique la composition de ses œufs, Cémoi affiche ouvertement 26% de coco dans ses pralinés. Une démarche de transparence saluée par le magazine, qui note cependant que cette information ne compense pas les « conséquences néfastes sur la santé et l’environnement » liées à la graisse végétale et au sucre massif.
Cette communication paradoxale soulève des questions : pourquoi vanter un ingrédient naturel tout en utilisant des substituts controversés ? L’étude révèle que la marque respecte les normes européennes, mais choisit sciemment des options moins chères. Une stratégie où la « qualité revendiquée » cohabite avec des compromis industriels, selon l’Institut national de la consommation.