
Image d’illustration © Buzzday
Un Poison Du Quotidien Omniprésent
La réponse se cache dans nos salles de bain, nos trousses de maquillage, nos armoires à pharmacie. Le dioxyde de titane infiltre « massivement une multitude de produits du quotidien » : dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures.
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Cette substance sournoise se glisse partout sous nos yeux. Colorant blanc et opacifiant, elle blanchit nos sourires dans les tubes dentifrice, protège notre peau dans les écrans solaires, donne leur éclat aux fards à paupières. Un poison déguisé en allié beauté et santé.
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Pourtant, les autorités connaissent le danger. La France bannit le E171 de l’alimentation dès 2020 « par mesure de précaution ». L’Union européenne suit en 2022, reconnaissant officiellement les risques.
Mais l’interdiction alimentaire ne suffit pas. Les scientifiques soupçonnent « l’existence d’une contamination autre » qu’alimentaire. Cette pollution invisible continue de circuler, passant des cosmétiques aux organismes, des médicaments aux glandes mammaires.
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Le dioxyde de titane joue un jeu pervers : éliminé des assiettes, il persiste dans nos environnements quotidiens. Les particules voyagent, contaminent, s’accumulent. Résultat : même les laits bio échappent à cette pollution généralisée.
Cette omniprésence révèle l’ampleur du défi sanitaire. Car derrière cette contamination silencieuse se profile une menace autrement plus grave pour la santé humaine.
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