21 mars 2025 – Un nouveau rebondissement secoue l’enquête sur la disparition tragique d’Émile, 2 ans, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les enquêteurs se focalisent désormais sur une chapelle isolée du hameau du Haut-Vernet, fréquentée par sa famille aux pratiques troublantes. L’accès restreint au lieu – contrôlé par deux clés mystérieuses – et les habitudes spirituelles rigoristes des Vedovini nourrissent les interrogations, tandis que le mystère des derniers instants de l’enfant persiste.
Une chapelle isolée au cœur des investigations
Les gendarmes ont identifié la chapelle du Haut-Vernet comme pièce maîtresse de l’enquête sur la disparition d’Émile. Ce lieu de culte montagnard, rarement fréquenté par les habitants, aurait été un point de ralliement régulier pour la famille Vedovini. L’accès au bâtiment nécessite deux clés spécifiques – l’une détenue par le maire, l’autre par son adjoint –, dont le trousseau a été saisi pour analyse.
La configuration isolée du hameau, à 1 200 mètres d’altitude, et les habitudes spirituelles décrites comme rigoristes des proches d’Émile retiennent l’attention des enquêteurs. Selon des sources proches du dossier, la famille se rendait dans cette chapelle pour des prières quotidiennes et des chants d’hymnes grégoriens, une pratique inhabituelle dans ce village de moins de 25 habitants.
L’éducation rigoriste de la famille Vedovini épluchée
Les enquêteurs se penchent sur les pratiques spirituelles décrites comme atypiques au sein de la famille maternelle d’Émile. Selon plusieurs témoignages recueillis par les gendarmes, les Vedovini organisaient des séances de prières quotidiennes et des chants d’hymnes grégoriens dans la chapelle, un rituel rarement observé dans la région. Leur éducation des enfants, qualifiée de « très stricte » par des voisins, incluait un respect rigide des préceptes religieux.
Ces éléments alimentent les hypothèses sur d’éventuels comportements à risque, bien qu’aucun lien direct avec la disparition de l’enfant ne soit établi. La famille a toujours réfuté ces allégations, soulignant dans un communiqué récent que « la foi ne fait pas de nous des coupables ». Une source judiciaire précise à Buzzday qu’aucun élément criminel lié à ces pratiques n’a pour l’instant été retenu.
Le mystère des deux clés qui ouvrent la chapelle
L’accès à la chapelle du Haut-Vernet reste soumis à un contrôle strict : seules deux personnes – le maire de la commune et son adjoint résidant sur place – détiennent les clés du bâtiment. Les enquêteurs ont récupéré le trousseau de l’élu local pour vérifier d’éventuelles traces biologiques ou des marques d’utilisation récente. Ce double verrouillage inhabituel soulève des questions sur les allées et venues réelles dans ce lieu isolé.
Les analyses criminalistiques visent notamment à déterminer si des membres de la famille Vedovini ont pu entrer dans la chapelle sans autorisation. Un défi pour les experts : près de deux ans se sont écoulés depuis la disparition d’Émile. Les prélèvements effectués sur la porte et les serrures pourraient révéler des traces d’ADN ou des usures spécifiques, mais les résultats restent en cours d’examen.