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Charente : Une sexagénaire torture son aide à domicile pour un cendrier cassé, son avocate lâche : Elle est en détresse absolue…

Julie K.
6 Min de lecture

Charente : une sexagénaire jugée pour avoir torturé son aide à domicile après un différend lié à un cendrier cassé

À Cellettes, une femme de 62 ans est accusée d’avoir séquestré, frappé et étranglé son aide à domicile de 55 ans, lui causant une fracture de la hanche et un traumatisme sévère. Le conflit, né d’un simple bris de cendrier, aurait dégénéré en plusieurs jours de violences, selon les éléments du dossier. Le procès, reporté au 20 mai 2025, suit une demande d’expertise psychiatrique, tandis que la victime, sous 45 jours d’ITT, reste marquée par une « détresse absolue » selon son avocate.

Un drame rural sur fond de trivialité

À Cellettes, commune paisible de Charente, une sexagénaire est au cœur d’une affaire judiciaire hors norme. Employeuse d’une aide à domicile de 55 ans, elle est accusée d’avoir transformé un banal conflit domestique – la casse d’un cendrier – en séquence de violences extrêmes. Leur relation professionnelle, jusqu’ici sans histoire, aurait brutalement dégénéré le 14 mars 2025.

La suspecte, décrite comme une habitante discrète par les riverains, vivait seule depuis plusieurs années. Son aide ménagère, employée via une structure agréée, intervenait pour des tâches quotidiennes. Aucun antécédent de tension n’avait été signalé avant ce drame, selon les premiers éléments de l’enquête. Le simple accident matériel aurait suffi à provoquer un embrasement incontrôlable.

Une escalade de violences insoutenables

Le récit des faits fait état de coups répétés, d’étranglements et de menaces de mort proférées par l’agresseuse présumée, alors en état d’ébriété avérée. La victime aurait subi une séquestration de plusieurs jours, privée de nourriture et soumise à des humiliations constantes. Le point culminant intervient avec la fracture de la hanche, causée par un violent coup porté alors que la quinquagénaire tentait de fuir.

Les enquêteurs relèvent un décalage glaçant entre la gravité des blessures – nécessitant une intervention chirurgicale – et le motif initial du conflit. La victime, déjà fragilisée par une dépression sévère et connue des services sociaux, aurait accumulé les traumatismes psychiques. « Les violences physiques n’étaient que la partie visible », insiste une source proche du dossier.

L’alerte qui met fin au calvaire

C’est l’inquiétude d’une amie de la victime qui permet l’interruption des violences. Ne recevant plus de nouvelles depuis le 14 mars 2025, elle alerte les secours et insiste pour une intervention urgente. Les gendarmes se rendent au domicile de la sexagénaire, où ils découvrent la quinquagénaire en état de choc, visiblement marquée par des jours de sévices.

Le récit de la disparition inquiétante – la victime n’ayant prévenu ni sa famille ni son employeur – avait mobilisé les proches. « Sans cette vigilance, le drame aurait pu durer », souligne une source policière. Transportée d’urgence à l’hôpital, la femme bénéficie dès son admission d’une prise en charge médico-légale, cruciale pour constituer le dossier judiciaire.