Dans l’Indre, elle alerte les urgences pour ses trois bébés : « Il ne respire plus… » L’aveu qui a tout changé

L’Enquête Face Au Mystère : Quand Les Autopsies Restent Muettes

Cette impossibilité de soupçonner s’explique par un obstacle majeur : les autopsies n’aboutissent pas à des conclusions probantes. Face à trois décès d’enfants en bas âge, la médecine légale reste impuissante. Aucune trace évidente. Aucun indice tangible. Le silence des corps devient le meilleur allié de Morgane P.

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Cette défaillance technique crée un vide juridique redoutable. Sans preuves médico-légales formelles, impossible d’ouvrir une enquête pour homicide. Les services sociaux ne peuvent intervenir. La justice reste les mains liées devant ces décès inexpliqués qui s’accumulent.

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L’entourage comble alors ce vide par des hypothèses rassurantes. « Morts subites », « problèmes génétiques » : ces explications médicales plausibles apaisent les consciences troublées. Personne ne veut croire à l’impensable. Ces diagnostics de façade permettent à chacun de continuer à vivre normalement.

Cette cécité collective illustre la complexité de ces affaires. L’infanticide laisse parfois si peu de traces que seuls les aveux permettent d’établir la vérité. Pendant huit ans, Morgane P. bénéficie de cette zone d’ombre médico-légale.

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L’absence d’explication claire devient paradoxalement une explication en soi. Dans un village comme Celon, on préfère croire au hasard tragique plutôt qu’à l’horreur domestique.