Eddie Dilleen, 33 ans, passe des cuisines de McDonald’s à un empire immobilier générant 63 000 € par semaine. Cet Australien, issu d’un logement social, possède aujourd’hui 150 propriétés évaluées à 91 millions d’euros, tout en visant un objectif vertigineux : « Je veux être le… ». Sa stratégie ? Acheter sous le marché, privilégier les villes et jongler avec les prêts, défiant les normes d’un secteur ultra-concurrentiel.
De McDonald’s à 150 propriétés : le parcours-choc d’un enfant des HLM
Eddie Dilleen grandit dans les logements sociaux de Sydney, élevé par une mère célibataire. À 16 ans, il enfile l’uniforme de McDonald’s pour économiser chaque dollar. Deux ans plus tard, en 2010, il signe l’achat de sa première maison, malgré un salaire de fast-food : « Personne ne croyait en moi, sauf mon courtier », confie-t-il aujourd’hui.
À 33 ans, l’Australien collectionne 150 biens immobiliers, de Perth à Melbourne, générant 63 535 € de loyers hebdomadaires. Son patrimoine ? 91 millions d’euros, contre une dette de 31,7 millions. Un équilibre risqué, mais assumé : « L’immobilier, c’est un sport. Je joue pour gagner », lance-t-il, référence à son objectif de détenir 2 000 propriétés.
Une stratégie immobilière haute tension : acheter, diversifier, répéter
Eddie Dilleen mise sur une règle d’or : « Acquérir en dessous du prix du marché, toujours ». Il cible les villes australiennes en croissance comme Brisbane ou Adélaïde, où il possède 70 et 6 propriétés respectivement. Son portefeuille mixe maisons individuelles et immeubles, répartis dans 5 métropoles, avec un faible pour les zones rurales. « L’inflation est mon alliée. Je mise sur la durée », explique-t-il, réfutant les critiques sur ses 31,7 millions d’euros de dettes.
Les experts alertent sur le risque de 35 millions d’euros d’endettement, mais l’intéressé contourne les limites en multipliant les courtiers. « Chaque prêteur a ses règles. En jouer plusieurs augmente ma capacité d’emprunt », détaille-t-il. Une méthode agressive, qui lui permet d’enchainer les acquisitions malgré les taux élevés, au rythme d’une nouvelle propriété toutes les 5 semaines en moyenne.
2 000 propriétés : l’objectif qui défie l’Australie immobilière
Eddie Dilleen ne se contente pas de ses 150 biens. Il vise désormais 2 000 propriétés, un chiffre qui ferait de lui l’un des plus gros investisseurs privés du pays. « L’immobilier est un sport. Je veux être le premier », affirme-t-il, comparant sa course aux médailles olympiques. Pour y parvenir, il mise sur des acquisitions massives à Adélaïde et Gold Coast, tout en négociant des prêts « sur mesure ».
Les défis ? 35 millions d’euros de dettes, un marché tendu, et des taux d’intérêt élevés. « Son rythme actuel – une propriété toutes les 5 semaines – devrait quintupler. C’est jouable uniquement si l’immobilier grimpe encore », analyse un expert. Eddie, lui, reste inflexible : « L’inflation est éternelle. Qui ne prend pas de risques stagne ». Son prochain livre, déjà en préparation, promet de dévoiler ses « méthodes secrètes » pour atteindre ce cap mythique.
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