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Décès d’Émile : les enregistrements du grand-père sur ses violences avec ses enfants révèlent l’horreur – coups de poing, tirage de cheveux…

Julie K.
7 Min de lecture

Décès d’Émile : les enregistrements du grand-père sur ses violences avec ses enfants révèlent l’horreur – coups de poing, tirage de cheveux…

L’affaire du décès du petit Émile prend un tournant glaçant avec la révélation par BFMTV d’enregistrements accablants impliquant son grand-père, Philippe Vedovini. Des preuves audio détaillent des violences physiques sur ses enfants, évoquant coups, gifles et tirage de cheveux, tandis que son passé à Riaumont resurgit avec des témoignages d’anciens élèves sur sa brutalité tyrannique. Malgré sa remise en liberté et l’absence de lien direct avec la mort de l’enfant, les enquêteurs scrutent désormais chaque recoin de l’histoire familiale, alors que le procureur maintient : « Cette piste n’est pas close ».

Les enregistrements accablants : des violences physiques détaillées

BFMTV a mis au jour des preuves audio inéditesles enfants de Philippe Vedovini décrivent avec précision les sévices subis. « Des coups de poing, des gifles et des tirages de cheveux ont été évoqués », relate une source proche de l’enquête, confirmant des pratiques violentes récurrentes au sein du foyer. Ces enregistrements, obtenus après la garde à vue du 25 mars des proches, font écho aux premiers soupçons des gendarmes sur le comportement tyrannique du grand-père.

Les éléments recueillis montrent que Philippe Vedovini ne contestait pas ces faits lors de ses auditions, selon des documents consultés par la chaîne. Me Julien Pinelli, avocat de la grand-mère d’Émile, souligne que « l’ensemble de ce groupe familial intéresse l’enquête ». Une formulation qui valide l’existence d’un schéma de violence domestique bien ancré, sans pour autant établir de lien direct avec la disparition de l’enfant.

Un passé marqué par la violence : le cas Riaumont resurgit

Avant même la disparition d’Émile, Philippe Vedovini était déjà visé par des accusations de maltraitances et abus sexuels au village d’enfants de Riaumont, où il a officié entre 1991 et 1994. « Peu à peu, je me suis aperçu que frère Philippe avait un goût pour les baffes, les coups de poing et les coups de pied », confie un ancien pensionnaire à BFMTV. Des témoignages corroborés par d’autres anciens élèves décrivant des scènes d’une violence inouïe, que l’intéressé « n’a pas niées » face aux enquêteurs.

« Il était humiliant aussi, et ça, psychologiquement, c’était presque aussi dur à supporter que les coups », explique un autre témoin, soulignant l’empreinte durable laissée par cet encadrant au tempérament imprévisible. Les auditions policières révèlent surtout une « incapacité à contenir sa violence », comme le formule un procès-verbal, évoquant des crises où Vedovini « se déchaînait sans retenue ». Un profil qui alimente désormais les questionnements sur d’éventuels autres passages à l’acte.

Une famille sous emprise : le silence brisé des proches

Les auditions des 10 enfants et de l’épouse, placés en garde à vue le 25 mars, ont mis en lumière un climat de terreur domestique orchestré par Philippe Vedovini. « Des coups de poing, des gifles et des tirages de cheveux ont été évoqués », résume une source judiciaire, confirmant que les violences dénoncées dans les enregistrements trouvent un écho unanime parmi les membres de la famille.

Me Julien Pinelli, l’avocat de la grand-mère d’Émile, précise que « l’ensemble de ce groupe familial intéresse l’enquête », validant ainsi l’existence d’un schéma de domination. Les interrogatoires révèlent comment chaque membre, y compris l’épouse, a minimisé ou justifié ces actes pendant des années, avant que les preuves audio ne brisent l’omerta. Un mécanisme classique dans les familles sous emprise, selon les experts consultés.

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