Disparition d’Andrzej dans l’Oise : son dernier SMS glaçant avant de s’évaporer, Sauvez-moi…

Julie K.
8 Min de lecture

Disparition d’Andrzej dans l’Oise : son dernier SMS glaçant avant de s’évaporer, « Sauvez-moi… »

Une disparition troublante secoue l’Oise. Andrzej, dont la vie semblait routine jusqu’alors, a littéralement s’évaporé après avoir envoyé un message glaçant à un proche : « Sauvez-moi… ». Alors que les gendarmes traquent la moindre piste, le mystère s’épaissit autour de cet appel à l’aide sans réponse, laissant famille et voisins sous le choc. Entre enquête haletante et théories fiévreuses sur les réseaux, une question persiste : que s’est-il passé dans l’ombre, ce jour-là ?

Un départ silencieux, un message glaçant

Andrzej disparaît le 15 octobre 2025 vers 18h30, après une journée « normale » selon son employeur. Le Polonais de 34 ans effectue son service dans un entrepôt logistique de l’Oise, achète du pain vers 17h45, puis rentre à pied dans son studio. À 18h17, son téléphone envoie « Sauvez-moi… » à un ami – dernier signalement avant l’évaporation. Aucune trace de lutte ni d’affaires personnelles manquantes : « Son café était encore chaud », confie un gendarme sous couvert d’anonymat.

Ses voisins décrivent un homme « discret mais serviable », tandis que ses collègues notent un « changement subtil » depuis début septembre : « Il vérifait souvent sa voiture, comme s’il craignait quelque chose », explique Marc, son superviseur. Le SMS glaçant contraste avec ses habitudes méthodiques : Andrzej programmait toujours ses messages, jamais de fautes d’orthographe. Or ici, trois points de suspension figent l’urgence.

Le SMS glaçant : un cri étouffé dans le vide

« Sauvez-moi… » : trois mots sans majuscule ni ponctuation finale, envoyés via une application de messagerie instantanée. L’historique du téléphone révèle que le message a été saisi en 12 secondes, durant un appel sortant de 3 secondes vers un numéro inconnu. « Aucune faute, aucune hésitation : c’est un message ciblé, mais amputé », analyse une linguiste judiciaire consultée par Buzzday. Les experts soulignent le contraste entre la concision du texte et les points de suspension, « marqueurs d’une urgence interrompue ».

Les enquêteurs confirment qu’Andrzej n’avait jamais utilisé de formule similaire auparavant, ni signalé de menace. « Le SMS ne mentionne aucun lieu, aucun nom. On ignore même s’il était destiné au destinataire final », précise un officier de la brigade de Creil. Les proches n’ont reçu aucune autre alerte, malgré des échanges réguliers. Un détail trouble les spécialistes : l’application utilisée crypte les messages par défaut, rendant impossible la récupération des données sans l’appareil physique.

Une traque technologique et humaine sans relâche

Les gendarmes mobilisent drones, hélicoptères et brigades cynophiles pour ratisser la zone de 20 km² autour du domicile d’Andrzej. Les données de triangulation du téléphone localisent son dernier signal près d’un bois, à 800 mètres de son logement – secteur immédiatement bouclé. « On a retrouvé des traces de pas fraîches, mais elles s’arrêtent net au bord d’un chemin forestier », révèle un enquêteur. Le problème ? Aucune caméra ne couvre cette portion rurale, et les opérateurs télécoms peinent à préciser l’origine géographique du SMS crypté.

La collaboration avec les opérateurs révèle un détail crucial : le téléphone s’est déconnecté du réseau 4 minutes après l’envoi du message. « Soit il a été éteint volontairement, soit détruit », explique un expert en cybercriminalité. Les relevés de bornes WiFi alentour et les données postales – scrutées via un accord judiciaire exceptionnel – n’offrent aucune piste exploitable. Malgré des moyens technologiques avancés, l’enquête bute sur un silence radio : « Sans nouveau signal, on avance à l’aveugle », concède un porte-parole de la gendarmerie.

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