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Disparition de Delphine Jubillar : Cédric Jubillar révèle en cellule l’endroit où il a caché le corps « Enterré dans la ferme brûlée… » pendant le procès

Julie K.
9 Min de lecture

Disparition de Delphine Jubillar : un procès historique s’ouvre sur fond de révélations glaçantes

Quatre ans après la disparition inexpliquée de Delphine Jubillar, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, l’affaire rebondit à l’approche du procès de son mari Cédric, principal suspect. Incarcéré depuis 2021, l’homme aurait localisé le corps de son ex-épouse dans une « ferme brûlée » près d’Albi, selon des confidences en cellule rapportées par un codétenu. Malgré des fouilles intensives en 2022, aucune trace de la jeune femme n’a été découverte, alimentant les doutes et les tensions avant l’audience. Le dossier, dépourvu de corps et d’aveux officiels, pose une question cruciale : peut-on condamner sans preuve matérielle ? Cédric Jubillar, lui, clame son innocence et compte sur ce procès pour « tout dévoiler », selon ses avocats, rappelant que l’intéressé bénéficie toujours de la présomption d’innocence.

Le mystère Jubillar : 4 ans de traque et un procès sous haute tension

La disparition brutale de Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, dans le Tarn, hante toujours la France. Ce 15 décembre 2020, son mari Cédric, artisan-peintre, alerte les gendarmes après son départ nocturne supposé pour une course – une version rapidement ébranlée par l’absence de traces. « Affaire la plus médiatisée de la décennie », selon les avocats, elle débouche sur un procès pour meurtre en 2025, malgré l’absence de corps, d’aveux ou de scène de crime identifiée.

Désigné suspect numéro un, Cédric Jubillar, 36 ans, est incarcéré depuis juillet 2021. Il clame son innocence, assurant avoir « tout fait pour retrouver Delphine ». Pourtant, les juges d’instruction estiment que « différentes manières de donner la mort » expliqueraient l’absence de preuves matérielles. Le procès, qualifié d’« historique » par la presse, doit trancher une énigme judiciaire inédite : condamner un mari pour le meurtre de son épouse… sans jamais avoir retrouvé la victime.

Confessions en cellule : « Enterré dans la ferme brûlée »

Incarcéré à l’isolement depuis 2021, Cédric Jubillar aurait livré des « détails glaçants » à Marco, un codétenu sur le point d’être libéré. Selon cette source pénitentiaire, l’homme aurait admis avoir enterré le corps de son ex-épouse dans une « ferme isolée de Drignac, près d’Albi, qui a brûlé en avril 2021 ». Une confidence troublante : l’incendie de ce bâtiment de 200 m², survenu deux mois avant son arrestation, était alors considéré comme accidentel.

Les enquêteurs se ruent sur les lieux en janvier 2022, mobilisant anthropologues et militaires spécialisés. Sous les décombres – toit effondré, monticules de pneus et gravats –, rien ne filtre après trois semaines de recherches. Aucun reste humain, aucun objet personnel de Delphine n’est découvert, malgré l’utilisation de détecteurs de métaux et de radars. Pour la défense de Cédric Jubillar, ces propos relèvent de la « provocation », une théorie confortée par les aveux similaires faits à Séverine, son ex-compagne, selon qui « il adore jouer avec les nerfs des gens ».

La ferme maudite de Drignac : fouilles, débris et impasses

Localisée sur le chemin de Drignac, entre Albi et Cagnac-les-Mines, la ferme calcinée décrite par Cédric Jubillar intrigue les enquêteurs depuis 2022. Le bâtiment de 200 m², réduit en cendres en avril 2021, présentait alors aucun indice lié à l’affaire. Mais après les confessions du suspect, le site devient un « point névralgique » : des fragments d’os animaux et des débris de tuiles y sont découverts, relançant brièvement l’espoir des proches de Delphine.

Sur place, les équipes découvrent un champ de ruines : toit effondré, carcasses de véhicules et amas de gravats transformant les lieux en « décharge à ciel ouvert ». Pendant trois semaines, les recherches mobilisent 75 professionnels – dont des experts en anthropologie et des militaires – équipés de drones et de radars pénétrant le sol jusqu’à 3 mètres de profondeur. Résultat : aucun corps, aucun vêtement, aucun téléphone. Pour Me Martin, avocat de Séverine, l’ex-compagne de Cédric, « cette ferme n’est qu’un leurre de plus dans son jeu pervers ».