L’affaire Émile Soleil rebondit alors que la famille Vedovini, placée en garde à vue en mars 2025 pour « homicide volontaire », quitte son domicile sous conseil juridique. Philippe Vedovini, le grand-père, a reconnu des violences passées lors des auditions, tandis que les enquêteurs peinent à élucider les circonstances de la mort de l’enfant. « Pour protéger mes clients face à une enquête biaisée, nous avons opté pour le retrait », explique l’avocate de la famille à Buzzday, confirmant leur relocalisation dans un lieu tenu secret. Une décision qui alimente les spéculations médiatiques.
Les aveux chocs du grand-père Philippe Vedovini
Philippe Vedovini, 67 ans, a reconnu devant les enquêteurs avoir eu « un comportement parfois violent » envers ses enfants, selon des sources proches du dossier révélées à Buzzday. Lors de sa garde à vue du 25 mars 2025, le patriarche aurait évoqué des « claques » et des « coups portés dans des moments d’énervement », marquant un tournant dans l’enquête sur la mort d’Émile. Ces déclarations font écho à des écoutes téléphoniques où plusieurs de ses huit enfants décrivent une éducation marquée par la rigueur catholique traditionaliste.
Les expertises médico-légales révèlent que le crâne du petit Émile présentait des fractures compatibles avec « un coup de sabot, d’objet ou de main », selon un rapport consulté par nos soins. Si aucun lien direct n’est encore établi avec les aveux du grand-père, ces éléments alimentent les interrogations sur d’éventuels dysfonctionnements familiaux. Un proche de la famille confie sous anonymat : « Philippe imposait une discipline de fer, mais personne n’imaginait que ça puisse mener à ça… ».
L’exode secret orchestré par l’avocat de la famille
Sur les conseils de leur avocate, les Vedovini ont quitté leur domicile du Haut-Vernet pour un lieu tenu secret, révèle La Provence. « Cette décision vise à préserver mes clients d’une pression médiatique et judiciaire déraisonnable », explique la défense, confirmant un repli temporaire protégé par des mesures de sécurité renforcées. Les volets verts de l’habitation familiale, désormais clos, symbolisent ce départ précipité.
Les enquêteurs restent circonspects face à cette disparition stratégique. « Leur absence complique les auditions complémentaires, mais ne stoppe pas l’instruction », tempère une source proche du dossier. Les gendarmes s’appuient sur des preuves matérielles (vêtements, ossements) et des données techniques pour avancer, malgré le silence des principaux concernés. Une course contre la montre s’engage entre la défense et la justice.
L’enquête judiciaire : entre homicide volontaire et impasses
Les analyses ADN confirmant l’identité des ossements et les fractures crâniennes d’Émile orientent vers une « intervention humaine », sans trancher entre accident et meurtre. « Les éléments techniques ne permettent pas d’exclure un geste violent, volontaire ou non », souligne une source judiciaire à Buzzday. Malgré les gardes à vue et les aveux partiels, aucune charge formelle n’a été retenue contre les proches, faute de preuves exhaustives.
Les rapports d’experts mentionnent aussi une possible collision avec un véhicule ou une « attaque animale », hypothèses non confirmées. Les enquêteurs explorent parallèlement la piste d’un déplacement du corps, les vêtements d’Émile ayant été retrouvés à distance des restes. « L’absence de témoignages clés et le mutisme familial créent une zone d’ombre persistante », confie un gendarme impliqué dans l’affaire. Les liens de la famille avec des cercles catholiques intégristes nourrissent les spéculations, sans preuve tangible à ce stade.
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