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Émile : la randonneuse qui a retrouvé ses ossements brise le silence un an après – Je veux qu’on trouve le vilain… Ce qu’elle ne dit pas sur leur déplacement mystérieux

Julie K.
7 Min de lecture

« Je veux qu’on trouve le vilain » : un an après avoir découvert les ossements d’Émile Soleil, la randonneuse du Haut-Vernet rompt enfin le silence. Alors que l’enquête sur la mort du petit garçon de 2 ans et demi s’accélère avec de récentes gardes à vue dans la famille, des questions cruciales persistent sur le déplacement mystérieux des restes et le traumatisme facial violent ayant causé son décès. Entre hommage aux enquêteurs et soif de vérité, son témoignage relance le suspense autour de cette affaire qui hante les Alpes-de-Haute-Provence depuis juillet 2023.

La randonneuse brise un an de silence : « Je veux qu’on trouve le vilain »

Un an jour pour jour après sa découverte macabre près du Haut-Vernet, la promeneuse qui a mis au jour les ossements d’Émile Soleil s’exprime pour la première fois à BFMTV. Émue aux larmes en caressant des photos du petit garçon, elle lance : « Sans vérité, on n’est rien. Je veux qu’on trouve la vilaine personne ». Un cri du cœur qui salue aussi le travail des gendarmes et scientifiques, « reconnaissante » de leurs efforts continus.

Si la sexagénaire livre des détails poignants sur sa quête de vérité, elle reste étonnamment évasive sur un point crucial : les circonstances exactes de sa trouvaille du 30 mars 2024. « J’attends qu’on trouve le vilain ou la vilaine qui a fait ça », répète-t-elle, sans évoquer les récentes révélations sur le déplacement des ossements. Un silence qui alimente les spéculations, alors que ses déclarations relancent l’intérêt médiatique sur cette affaire.

30 mars 2024 : le jour où tout a basculé dans l’enquête

Ce samedi printanier marque un tournant : une randonneuse découvre par hasard le crâne et des ossements sur un sentier isolé à 1,5 km du hameau des grands-parents. En moins de 24 heures, les gendarmes retrouvent à proximité des vêtements d’enfant correspondant à la description de ceux portés par Émile le jour de sa disparition. Le lieu précis – une zone boisée escarpée – interroge : comment un corps a-t-il pu rester invisible neuf mois malgré les recherches ?

Les analyses ADN confirmeront rapidement l’impensable : ces restes sont bien ceux du petit disparu de Vernet. Pour la famille dévastée, c’est la fin des faux espoirs. « Les enquêteurs nous ont prévenus avant la médiatisation », confiera plus tard un proche à la presse, révélant l’onde de choc traversant le clan familial. Une découverte qui ouvre cependant de nouvelles pistes, notamment grâce aux prélèvements sur les vêtements.

Gardes à vue et révélations choc : l’enquête prend un tournant décisif

Le procureur d’Aix-en-Provence lève le voile sur le traumatisme facial violent ayant entraîné la mort d’Émile, écartant l’hypothèse d’un accident. « Le corps n’a pas été enterré et ne s’est pas décomposé dans ses vêtements », précise-t-il, une déclaration qui relance les scénarios criminels. Ces éléments médico-légaux contredisent les premières suppositions sur une disparition naturelle.

Dans la même semaine, quatre membres de la famille dont les grands-parents sont placés en garde à vue lors d’une opération spectaculaire. « Il s’agissait de confronter les versions », explique le parquet, avant de libérer les proches sans poursuites. Un rebondissement qui maintient la piste familiale parmi les hypothèses des enquêteurs, malgré l’absence de charges.

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