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Émile : Mâchoire fracturée en deux, les sombres révélations qui ébranlent sa famille et la vérité sur ce drame

Julie K.
6 Min de lecture

Émile, 2 ans et demi : la mâchoire fracturée en deux relance l’enquête criminelle
Huit mois après la disparition du petit Émile dans les Alpes-de-Haute-Provence, la découverte de son crâne et des analyses médico-légales explosives secouent l’affaire. La fracture nette de sa mâchoire, révélant un choc d’une extrême violence, contredit la thèse accidentelle initiale. Quatre membres de sa famille, brièvement interpellés, sont sous surveillance tandis que les trois déplacements du corps et la mandibule inférieure manquante plongent les enquêteurs dans une énigme macabre.

La découverte macabre qui relance l’enquête

Le 04 avril 2025, une randonneurse tombe sur un crâne enfantin sur un sentier boisé du Bas-Vernet, hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. En quelques heures, les analyses ADN confirment l’impensable : il s’agit bien des restes d’Émile, disparu à 2 ans et demi en août 2024. « La localisation en pleine forêt, loin du domicile familial, a immédiatement alerté les gendarmes », révèle une source proche du dossier.

La brigade de recherches lance une opération de ratissage sur 5 km², mobilisant drones et chiens pisteurs. Les images du crâne transporté sous scellés, diffusées par les chaînes d’info en continu, ravivent le traumatisme national. « Chaque détail compte, même les plus horribles », insiste le procureur en charge du dossier lors d’une conférence de presse tendue.

Les analyses médico-légales qui bouleversent tout

Le rapport du laboratoire de Lyon, consulté par Buzzday, décrit une fracture nette séparant la mâchoire d’Émile en deux parties. « L’impact a été si violent qu’il a provoqué une rupture au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire », explique un médecin légiste cité par le *Nouveau Détective*. Les experts estiment que ce choc unique aurait aussi brisé la base du crâne, causant une mort immédiate.

Plus troublant : la mandibule inférieure a disparu. « Aucune trace de morsure animale ou de décomposition naturelle ne justifie cette absence », précise un expert. Les résidus de pollen et micro-organismes relevés sur les ossements confirment quant à eux trois environnements distincts ayant accueilli le corps. « Ces indices biologiques sont clés pour reconstituer la chronologie », insiste un enquêteur sous couvert d’anonymat.

La thèse criminelle se précise

L’enquête opère un revirement inattendu début 2025 : les magistrats abandonnent la piste accidentelle au profit d’une agression mortelle. « La violence du traumatisme crânien exclut une chute ou un choc involontaire », affirme le procureur. Quatre membres de la famille – dont les grands-parents maternels – sont interpellés pendant 48 heures avant d’être relâchés, faute de preuves directes.

Les traces de pollen prélevées sur les ossements apportent une pièce maîtresse au dossier. « Elles correspondent à trois écosystèmes différents, ce qui valide les transferts successifs du corps », révèlent les actes d’enquête. Ce scénario d’un crime désorganisé, avec déplacements posthumes improvisés, oriente les profilageurs vers un suspect proche du cercle familial, selon le dossier judiciaire consulté par Buzzday.

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