Image d’illustration © Buzzday
La Justification : 500 Millions D’Euros En Fumée Chaque Année
Face à cette flambée généralisée, La Poste sort ses grands arguments. La réalité économique frappe dur : l’entreprise publique perd 500 millions d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Un gouffre béant qui se creuse inexorablement.
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« La Poste perd 500 millions d’euros de chiffre d’affaires à cause de la baisse de l’envoi de lettres », martèle Philippe Wahl, PDG du groupe. Les chiffres sont implacables. Année après année, les Français délaissent la correspondance papier pour les emails et messages instantanés.
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Cette hémorragie financière met en péril le service universel postal. La Poste doit maintenir « une qualité élevée » sur l’ensemble du territoire français, des grandes métropoles aux villages isolés. Une mission coûteuse qui ne rapporte plus.
Le groupe public pointe du doigt un paradoxe cruel : ses obligations de service public ne sont pas intégralement financées par l’État. Distribution du courrier, acheminement de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire… Autant de missions déficitaires que La Poste assume seule.
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L’entreprise justifie donc cette nouvelle hausse par la nécessité d’« assurer la pérennité du service universel postal ». Un discours rodé qui masque mal une équation impossible : maintenir un service national avec des revenus en chute libre.
Cette spirale inflationniste révèle les fragilités d’un modèle économique à bout de souffle.
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