
Les Excuses Fragiles D’un Prédateur Masqué
Face aux juges, Dominique G. tente de justifier l’injustifiable. Sa défense ? Une prétendue « maladie chronique » révélée par un suivi psychiatrique. L’homme de 49 ans évoque un « pétage de plombs », une « décompensation psychotique » qui expliquerait ses actes.
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« De ce que j’ai compris, j’ai fait une décompensation psychotique. Plus jeune, ça m’est déjà arrivé, on m’accusait de faire et dire des choses que je n’arrivais pas à reconnaître », se remémore-t-il. Un aveu troublant : il reconnaît avoir déjà frappé sa propre mère. « Ma mère m’a dit que je l’ai déjà frappée une fois. Mais jusque-là, je ne la croyais pas. »
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L’auxiliaire de vie jure ne pas avoir cogné Rayan « en conscience ». Une version qui ne convainc personne au tribunal.
Me Taguelmint, avocat de la partie civile, démonte méthodiquement cette défense bancale. Son contre-interrogatoire fait mouche : « Vous n’agissez pas en conscience, mais vous ne frappez jamais Rayan quand sa mère est là. Vous ne décompensez pas quand vous êtes à table avec eux, à un karaoké avec eux. Mais seulement quand vous êtes seuls avec lui et que personne ne vous voit. »
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La contradiction est saisissante. Comment expliquer une « décompensation » si sélective ? L’accusé reste sans réponse face à cette logique implacable qui révèle la nature calculée de ses violences.