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Gérard Depardieu réplique à Sophie Marceau après l’accusation de « prédateur » : « Pourquoi chez elle on voit tantôt un sein… »

Julie K.
8 Min de lecture

Gérard Depardieu fait à nouveau trembler les réseaux sociaux suite à ses propos controversés adressés à Sophie Marceau, ravivant un vieux contentieux lié au tournage du film Police (1985). Alors que son procès pour agressions sexuelles s’ouvre en mars 2025, l’acteur répond aux accusations de la comédienne – qui le qualifie de « prédateur » – par une réplique cinglante sur ses tenues vestimentaires : « Pourquoi chez elle on voit tantôt un sein… ». Une sortie qui relance le débat sur son attitude, malgré le soutien affiché de Véronique Genest et l’ombre persistante de treize témoignages accablants.

Gérard Depardieu face à la justice : un procès sous haute tension

Gérard Depardieu comparaît depuis mars 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles présumées survenues en 2021 lors du tournage des Volets verts. Cette affaire s’ajoute à une liste déjà longue de plaintes : quatorze femmes, dont la comédienne Hélène Darras et la journaliste espagnole Ruth Baza, ont accusé l’acteur de violences sexistes ou sexuelles au fil des ans. Charlotte Arnould, qui a porté plainte pour viol en 2018, reste un symbole de ce combat judiciaire. Les faits les plus anciens, évoqués dans l’enquête de Mediapart, sont prescrits, mais ils contribuent à alourdir l’image publique de l’icône du cinéma.

Le procès actuel, reporté une première fois pour raisons médicales, marque un tournant dans la carrière de l’acteur de 76 ans. Alors que le parquet réclame 18 mois de prison avec sursis, ses avocats dénoncent une « chasse aux sorcières ». Entre audiences tendues et articles de presse incendiaires, Depardieu incarne désormais le débat sur l’impunité des stars, tandis que ses derniers projets cinématographiques restent en suspens.

Retour sur le tournage houleux de Police (1985) avec Sophie Marceau

C’est sur le plateau du film Police, réalisé par Maurice Pialat, que Gérard Depardieu et Sophie Marceau se croisent pour la première fois. La jeune actrice, révélée par La Boum et Fort Saganne, découvre un partenaire autoritaire et provocateur. Elle décrit des « mains baladeuses », une ambiance « pesante » et un manque de respect flagrant. Depardieu, alors au sommet de sa gloire, impose ses méthodes, allant jusqu’à apporter son propre tabouret lors du procès de l’actrice, un détail devenu symbole de leur relation conflictuelle.

À l’époque, ces comportements sont souvent tolérés dans le milieu du cinéma d’auteur. Sophie Marceau avoue avoir « subi en silence », comme beaucoup de femmes dans les années 1980. Mais en 2023, elle brise l’omerta dans les colonnes du Monde : « Il était un prédateur, c’est une évidence », lance-t-elle, déclenchant une nouvelle polémique. Depardieu, lui, rétorque avec ironie : « Elle l’a ressenti comme ça… », sans jamais exprimer de regrets.

Les accusations de Sophie Marceau : « un prédateur » selon l’actrice

Dans une interview au Monde, Sophie Marceau lève le voile sur les comportements déplacés de Gérard Depardieu durant le tournage de Police. Elle évoque des « gestes inappropriés » répétés, une « ambiance de domination », et dénonce la culture du silence qui entourait ces pratiques à l’époque. « Il profitait de sa position pour imposer un climat malsain », accuse-t-elle, précisant que les « mains baladeuses » de l’acteur étaient monnaie courante.

Interrogé par Gala en 2015, Depardieu reconnaît des excès tout en les minimisant : « À l’époque, j’étais un peu prédateur… et un peu con », lâche-t-il avec un rire gêné. Mais c’est sa réponse cinglante aux accusations de Marceau qui marque les esprits : « Elle l’a ressenti comme ça. Moi, je l’ai vécu comme un jeu ». Des propos qui alimentent la controverse, jugés déresponsabilisants par les associations de victimes.

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