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GiFi ferme 11 magasins : La liste qui affole les clients enfin dévoilée – Le vôtre est-il ici ?

Julie K.
7 Min de lecture

Gifi ferme 11 magasins en France : la liste des enseignes concernées vient d’être rendue publique, provoquant inquiétudes et questions chez les clients comme les salariés. Critères opaques, restructuration surprise, adresses menacées… L’enseigne au logo rouge affronte une tempête médiatique tandis que des milliers de Français vérifient si leur magasin préféré figure parmi les établissements sacrifiés.

1. Gifi annonce la fermeture de 11 magasins en France : quels critères ont décidé de leur sort ?

Rentabilité insuffisante et proximité géographique : les deux piliers officiels des fermetures. L’enseigne justifie son choix par une analyse fine du rendement financier et des doublons territoriaux identifiés dans son réseau de 734 magasins. Les établissements concernés cumuleraient selon la direction des résultats en berne depuis 2023, avec un chiffre d’affaires inférieur de 22% en moyenne aux autres boutiques.

La communication interne consultée par Buzzday révèle un seuil critique de 800 000 € de CA annuel pour éviter la fermeture. Pourtant, des voix discordantes s’élèvent : « Certains magasins sacrifiéshallaient dépasser ce cap, comme celui de Toulouse mentionné dans les rapports », souligne un responsable syndical. La promiscuité entre enseignes – jusqu’à trois magasins dans un rayon de 15 km – apparaît comme le second motif invoqué, mais certains clients dénoncent déjà des fermetures en zones rurales peu pourvues.

2. Fermetures ciblées : la carte des enseignes concernées et les raisons officielles détaillées

Hauts-de-France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine : les trois régions les plus touchées par les fermetures. Parmi les 11 magasins sacrifiés, 7 sont situés dans des zones périurbaines où coexistent déjà plusieurs enseignes Gifi. Le magasin de Béziers (Hérault), ouvert en 2018, ferme malgré une fréquentation stable, la direction invoquant « une rentabilité insuffisante due aux coûts logistiques ». À Lens (Pas-de-Calais), c’est la proximité avec les succursales d’Arras et de Douai qui a scellé son sort.

L’exemple le plus polémique reste celui de Saint-Flour (Cantal), seul magasin du département à proposer des articles de décoration à petits prix. « On va devoir faire 1h30 de route pour acheter un rideau ou une lampe », proteste une cliente. La direction rétorque en publiant des chiffres : moins de 400 clients hebdomadaires dans cette enseigne rurale contre 1 200 en moyenne dans les magasins maintenus.

3. Clients en colère, employés sous tension : les répercussions immédiates de la liste publiée

Cantal, Pas-de-Calais, Haute-Vienne : dans ces départements touchés par les fermetures, des clients lancent des pétitions pour sauver « leur » Gifi. Une habitante de Saint-Flour a déjà récolté 3 500 signatures en 48 heures. « C’est une catastrophe pour les personnes âgées et ceux qui n’ont pas de voiture », témoigne-t-elle sur Facebook où le hashtag #SauvonsNotreGifi devient viral.

Côté salariés, 220 employés sont concernés par les fermetures. Si la direction promet des « reclassements prioritaires » dans les magasins voisins, 85 postes seront supprimés selon la CGT. « Les primes de licenciement sont 30% inférieures à la convention collective », dénonce un délégué syndical. Dans les enseignes maintenues, l’inquiétude gagne aussi les équipes : « Et si on est les prochains ? », murmure une vendeuse du Gifi de Limoges.

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