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Gironde : Un voisin abat une rottweiler de 17 balles, son explication stupéfie les propriétaires : Elle aurait dévoré mes poules…

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Gironde : Un drame animalier secoue la commune de Coimères après l’abattage d’une rottweiler de 4 ans, criblée de 17 balles par un voisin. Ce dernier justifie son geste en affirmant que « elle aurait dévoré mes poules », une version contestée par les propriétaires de l’animal, stupéfaits. L’homme, jugé en novembre pour acte de cruauté, risque jusqu’à cinq ans de prison.

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Une découverte macabre en pleine campagne girondine

Le 1ᵉʳ mars 2025, un couple de Coimères retrouve Tara, leur rottweiler de 4 ans, morte dans un fossé à 4 km de leur domicile. Le corps de l’animal, enroulé dans une housse de couette bleue, montre d’abord des signes faisant penser à un accident routier. Le maire du village évoque initialement cette piste, partagée par certains habitants.

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Les propriétaires décident toutefois de récupérer le cadavre pour un examen approfondi. Le vétérinaire mandaté révèle alors l’horreur : 17 impacts de plomb localisés sur l’abdomen, confirmant une exécution à distance (15 à 20 mètres). « C’était impossible à deviner juste en la voyant allongée là », confiera plus tard la maîtresse de Tara au Républicain.

Un acte délibéré : les conclusions explosives de l’expertise vétérinaire

L’autopsie de Tara livre des éléments accablants : les 17 impacts de plomb concentrés sur son abdomen résultent de tirs effectués à 15 ou 20 mètres de distance, selon le rapport du vétérinaire. Les projectiles, de calibre adapté à une carabine, indiquent une mise à mort méthodique. « On ne parle pas d’un coup de feu en mouvement, mais d’une véritable exécution », précise une source proche de l’enquête.

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Ces constats anéantissent la thèse de légitime défense avancée par le voisin. « Tirer à cette distance, sur un animal qui ne charge pas, relève d’un choix délibéré », analyse Me Durand, avocat des propriétaires. La charge retenue par le parquet – « acte de cruauté et de barbarie » – s’appuie notamment sur ces preuves techniques, jugées « sans équivoque » par les magistrats.

Affrontement des versions : les aveux du voisin face à l’indignation des propriétaires

Lors de son audition par les gendarmes, le suspect reconnaît les faits sans détour : « J’ai tiré parce qu’elle a dévoré mes poules. J’ai agi en légitime défense. » Il évoque quatre volailles disparues, mais ne fournit aucune preuve – ni photos, ni cadavres – pour étayer ses dires.

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Les maîtres de Tara répliquent vertement : « Il aurait pu nous parler ! À la place, il a choisi de jouer au justicier », tonne le compagnon de la propriétaire. Le couple insiste sur l’absence de tension antérieure avec ce voisin, et rappelle que leur chienne « n’avait jamais quitté notre terrain » auparavant. La plainte déposée contre lui vise à « faire toute la lumière » avant le procès du 14 novembre.

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Procès sous tension : la machine judiciaire se met en marche
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