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« Il m’a frappée avant que je… » : La confession glaçante d’une mère après avoir poignardé son mari dans un restaurant sous les yeux de leur fille de 2 ans

Julie K.
7 Min de lecture

Un restaurant du 17e arrondissement de Paris devient le théâtre d’un drame familial ce 22 mars 2025. Une mère de 31 ans poignarde son époux lors d’un repas dans un établissement équatorien, sous les yeux de leur fille de 2 ans. Grièvement blessé à l’abdomen, l’homme est transporté à l’hôpital Beaujon. La suspecte, interpellée en moins d’une heure près de la station Carrefour-Pleyel, invoque la légitime défense après des violences conjugales. Le couple’enfant est confié à l’Aide Sociale à l’Enfance.

Le drame au cœur du restaurant équatorien

20h30, samedi 22 mars 2025 : un couple dîne avec sa fille de 2 ans dans un restaurant du 17e arrondissement de Paris. La soirée bascule lorsque une dispute éclate entre les conjoints. La femme, âgée de 31 ans, saisit un couteau et porte un coup à l’abdomen de son époux. Sous le choc, les clients tentent de secourir l’homme, dont le pronostic vital est engagé. Leur fillette assiste, impuissante, à la scène.

Les secours, alertés pour une « rixe avec blessure légère », découvrent une réalité bien plus brutale. Des témoins décrivent une fuite éclair : la suspecte court vers la station La Fourche, abandonnant mari et enfant. Grâce aux indications des riverains, la police la retrouve 30 minutes plus tard à Carrefour-Pleyel, sur la ligne 13. À l’hôpital Beaujon de Clichy, les médecins luttent pour sauver le quarantenaire, toujours entre la vie et la mort.

L’interpellation express de la suspecte

La traque ne dure que 30 minutes, grâce à la vigilance des témoins. « Elle courait vers le métro en tenant son sac à la main », raconte un client du restaurant. Les policiers du 1er district de police judiciaire retracent son parcours : de la station La Fourche, où elle est aperçue en premier, jusqu’à Carrefour-Pleyel, sur la ligne 13. « Son visage était reconnaissable, elle avait du sang sur les mains », précise un agent.

Arrêtée sans résistance, la mère de famille est immédiatement placée en garde à vue. Les enquêteurs découvrent qu’elle était alcoolisée au moment des faits. Les premiers éléments confirment l’arme du crime : un couteau du restaurant, abandonné sur place. « Les clients étaient sous le choc, mais leur réactivité a permis une interpellation rapide », salue une source policière.

La version de la mère : légitime défense ou acte prémédité ?

« Il m’a frappée avant que je réagisse » : en garde à vue, la suspecte justifie son geste par la peur et l’alcool. Elle affirme avoir subi « une série de coups de poing » de son mari avant de saisir le couteau. Les enquêteurs du 1er DPJ notent un taux d’alcoolémie élevé, mais aucun témoin n’a confirmé les violences évoquées. « Son récit comporte des incohérences », souligne une source proche du dossier.

Les éléments matériels interrogent : le couteau utilisé appartient au restaurant, et la fille du couple n’a pas été blessée. « Une légitime défense entraîne rarement une blessure aussi grave à l’abdomen », analyse un expert judiciaire. Aucune plainte pour violences conjugales n’était enregistrée contre le mari. La suspecte reste en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire par conjoint, tandis que son époux lutte toujours pour sa survie.