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Institutrice le jour, star d’OnlyFans la nuit : suspendue, elle défie son école catholique « Je ne recule pas… »

Julie K.
7 Min de lecture

Elena Maraga, institutrice dans une école maternelle catholique de Trévise, mène une double vie insoupçonnée : le jour, elle enseigne aux enfants… la nuit, elle devient créatrice sur OnlyFans. Découverte par une mère d’élève via son Instagram, son activité parallèle – plus lucrative que son métier – déclenche un séisme. Suspendue par son établissement qui invoque la « destruction de l’image institutionnelle », la jeune femme de 29 ans résiste : « Je ne recule pas ». Son cas cristallise les tensions entre traditions religieuses, liberté individuelle et nouveaux modèles économiques en Italie.

Le choc d’une découverte : l’Instagram qui ébranle l’école catholique

Tout bascule quand une mère d’élève tombe par hasard sur le compte Instagram d’Elena Maraga, institutrice de l’école maternelle catholique de Trévise. Sous le pseudonyme @ElenaLibre, la jeune femme de 29 ans partage un lien vers son OnlyFans, où elle vend des photos dénudées depuis un mois. La parente, scandalisée, alerte immédiatement la direction. Résultat : l’enseignante est suspendue, et une enquête administrative est ouverte.

L’établissement invoque une « destruction de l’image de l’institution », exigeant la fermeture de son compte. En quatre semaines, Elena a pourtant gagné 1 400 € sur la plateforme – soit 200 € de plus que son salaire mensuel d’institutrice (1 200 €). « Je suis adulte et consciente de ce que je fais avec mon corps », défend-elle, refusant de céder à la pression. L’affaire, révélée par le Corriere del Veneto, fait déjà polémique dans toute l’Italie.

Double vie, double salaire : le choix assumé d’Elena Maraga

Le jour, Elena Maraga enseigne aux enfants de 4 ans dans une école catholique. La nuit, elle génère 1 400 € mensuels sur OnlyFans, dépassant son salaire d’institutrice (1 200 €). « Je suis adulte et consciente de ce que je fais avec mon corps. En Italie, montrer son corps est encore critiqué », lance-t-elle au Corriere del Veneto, fustigeant les tabous d’une société qu’elle juge hypocrite.

Pourtant, son choix a un prix : qualifiée de « honte de la famille » par ses proches, l’enseignante assume aussi les regards réprobateurs. « Je regrette les préjugés et la bigoterie », confie-t-elle, prête à basculer sur OnlyFans à temps plein si son licenciement est acté. Un paradoxe dans un pays où le gouvernement vient justement d’encadrer l’usage des réseaux sociaux par les fonctionnaires.

L’école contre-attaque : suspension et menace de licenciement

La direction de l’école catholique réagit sans ambiguïté : suspension immédiate d’Elena Maraga, exigence de fermeture de son compte OnlyFans, et ouverture d’une enquête administrative. Motif invoqué ? Une clause morale dans son contrat, interdisant tout comportement susceptible de « nuire à la réputation de l’établissement ». L’enseignante risque un licenciement ou un départ forcé, mais elle résiste : « Je ne quitterai jamais l’école, par principe », martèle-t-elle.

Le ministère italien de l’Éducation renforce les règles : un nouveau code de conduite encadre désormais l’activité des enseignants sur les réseaux sociaux. Une mesure qui semble taillée pour des cas comme celui d’Elena, désormais symbole malgré elle d’un débat national. « J’attends le dénouement, mais ça me rend très triste », confie la jeune femme, suspendue dans l’incertitude.