Entre Accident Et Négligence : Les Explications Troubles Du Propriétaire
Ces questions trouvent rapidement une réponse troublante au commissariat de police de Liège. Confronté aux images accablantes, l’homme livre une version des faits qui soulève plus d’interrogations qu’elle n’en résout. Sa stratégie de défense ? Plaider l’accident tragique plutôt que la maltraitance délibérée.
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Selon ses déclarations au parquet, tout aurait commencé vers 19 heures lorsqu’il s’est rendu dans un café. Point crucial de sa défense : il affirme avoir laissé Ares dans le coffre de son véhicule, attaché par sa laisse. Trois heures plus tard, vers 22 heures, il retourne à sa voiture sans se préoccuper de son animal, « pensant que celui-ci dormait dans le coffre ». Une négligence qui coûtera la vie au berger allemand.
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« Il dit avoir été averti de la situation par une conductrice. C’est à ce moment-là qu’il aurait réalisé que son chien était pendu à l’extérieur par la fenêtre arrière droite de son véhicule », rapporte le parquet de Liège. L’homme prétend alors avoir immédiatement détaché l’animal, l’avoir remis dans son coffre et être reparti.
Cette version officielle contraste violemment avec le témoignage de la conductrice qui a filmé la scène. Selon elle, lorsque l’homme est sorti de son véhicule, il a manipulé l’animal « déjà sans vie, comme une vulgaire chose ». Comment expliquer cette froideur apparente face à la mort de son propre chien ? Comment justifier sa réponse glaciale « je fais ce que je veux, c’est mon chien » s’il venait réellement de découvrir l’accident ?
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Les images ne mentent pas : elles montrent un homme qui semble parfaitement maître de lui-même, sans trace de panique ou de détresse qu’on pourrait attendre de quelqu’un découvrant son animal mourant. Cette incohérence flagrante entre les déclarations officielles et la réalité filmée place désormais l’enquête dans une dimension judiciaire autrement plus sérieuse.
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