Dans une société où la minceur est érigée en idéal, les personnes rondes sont souvent stigmatisées. La fatphobie, cette hostilité envers les personnes en surpoids, se fonde sur l’idée qu’elles sont responsables de leur condition. Les conséquences sont multiples : difficultés à s’habiller, à se déplacer, à obtenir une assurance vie, et même à faire respecter ses dernières volontés.
Un fléau qui n’épargne personne
Avec l’essor des réseaux sociaux, la fatphobie touche tout le monde, des célébrités aux anonymes. Laurent Ournac, Amel Bent, Vaimalama Chaves ou encore Camille Cerf en ont fait les frais. Marie Southard Ospina, une jeune femme, a décidé de raconter son expérience dans un article pour Bustle. À l’approche de l’été, plutôt que de se mettre au régime, elle a choisi de s’inspirer du mouvement “chaque corps est un corps de plage”.
Mon premier bikini
Pendant mes vacances en Espagne, j’ai donc enfilé pour la première fois un bikini, dévoilant mes courbes, ma cellulite, mes vergetures et mes cicatrices. Sur une plage bondée, au bras de mon compagnon, j’ai observé les réactions des gens. Si certains restaient neutres ou me souriaient, d’autres étaient plus négatifs.
Moqueries et mépris
Le pire a été ce jeune couple. Le garçon a pouffé de rire en me voyant passer, puis a forcé sa copine à me regarder. Ensemble, ils m’ont ouvertement méprisée. Heureusement, j’ai aussi remarqué de nombreuses autres femmes rondes en bikini. Avec humour, je me suis dit que je m’étais trompée de plage pendant tout ce temps !La suite de l’article sur la page suivante
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