Jean-Luc Mélenchon se retrouve sous le feu des projecteurs de l’Europe : l’Office antifraude européen (Olaf) le suspecte d’abus de confiance et de détournement de fonds publics liés à l’emploi de deux assistants parlementaires entre 2013 et 2017. Le rapport final, révélé par Libération, pointe des irrégularités à hauteur de 500 000 euros, tandis que le dirigeant de LFI affirme, lors de son audition, « ne pas avoir connu les règles » encadrant ces contrats. Une affaire aux conséquences potentiellement lourdes, alors que le spectre de l’inéligibilité plane, comme pour Marine Le Pen.
