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Jessie Gallan, 109 ans, révèle le secret de sa longévité : éviter les hommes à tout prix

Julie K.
7 Min de lecture

Jessie Gallan, 109 ans, défie les conventions en attribuant sa longévité à un secret pour le moins inattendu : « éviter les hommes à tout prix ». Alors que les centenaires vantent souvent l’alimentation saine ou le sport, cette Écossaise, décédée en 2015, clame que sa vie prolongée vient d’une vie sans relations masculines, complétée par un régime au porridge et une activité physique régulière. Une étude de Holiday Retirement sur les centenaires semble partiellement confirmer ses choix, soulignant l’importance de rester actif et social… sans forcément renoncer à l’amour.

Un conseil inédit pour atteindre 109 ans

Jessie Gallan, centenaire écossaise décédée en 2015, secoue les réseaux sociaux avec une affirmation décomplexée : « Mon secret d’une longue vie a été de rester à l’écart des hommes ». Alors que la plupart des supercentenaires évoquent le porridge, l’exercice ou les gènes, celle qui a vécu jusqu’à 109 ans assume un choix radical, loin des recommandations habituelles de l’étude Holiday Retirement sur les centenaires (gestion des conflits, épargne précoce).

Sa déclaration, relayée par des médias britanniques dès 2015, suscite encore débats et sourires. « Ils sont juste plus de problèmes que ce qu’ils valent », lançait-elle, préférant cultiver l’amitié avec sa complice Sarah Jane en maison de retraite. Un contraste frappant avec les travaux scientifiques, qui valorisent le lien social… y compris conjugal. Pourtant, son cas interroge : comment une femme ayant grandi dans la pauvreté, dormant sur de la paille enfant, a-t-elle surpassé en âge tant de contemporains « mieux entourés » ?

Une existence forgée par le travail et l’autonomie

Née en 1906 dans une ferme du Kintore écossais, Jessie Gallan grandit dans une famille modeste de six enfants, dormant avec ses frères et sœurs sur un matelas de paille. Dès l’adolescence, elle quitte l’école pour travailler : d’abord dans une cuisine de ferme, puis comme femme de ménage chez un riche homme d’affaires. Ces années de labeur, entre campagne et ville, forgent son caractère indépendant.

Installée plus tard à la maison de retraite Crosby House, elle y cultive une vie sociale intense… mais strictement féminine. « Jessie est une personne très indépendante, elle se promène tout le temps et adore son cours d’exercice », rapportait Gillian Bennett, une de ses accompagnatrices. Célibataire endurcie, elle partage ses journées avec sa meilleure amie Sarah Jane, loin des « complications » qu’elle attribue aux hommes.

Des rituels immuables malgré un mode de vie anticonformiste

Si Jessie Gallan rejette les hommes, elle ne néglige pas pour autant les bases d’une hygiène de vie rigoureuse. Chaque matin, son bol de porridge – « j’en mange depuis toujours » – précède une séance d’exercice physique, complétée par des promenades quotidiennes. Des habitudes cohérentes avec l’enquête Holiday Retirement de 2015, qui place l’activité régulière en tête des secrets de longévité.

Pourtant, la centenaire ignore volontairement d’autres recommandations de l’étude, comme l’importance des liens familiaux ou l’épargne précoce. « Elle a préféré l’amitié féminine et une carrière modeste aux compromis du mariage », explique un biographe. Un équilibre singulier, où le renoncement aux hommes s’allie à une discipline… et à un brin de provocation assumée.

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