JO 2024 : Thomas Jolly menacé pour son orientation sexuelle, l’enquête révèle que…

Vladimir P.
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La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 devait être un moment de fierté et de célébration pour la France. Cependant, elle a rapidement viré au cauchemar pour son directeur artistique, Thomas Jolly. Alors que les festivités battaient leur plein sur la Seine, une tempête d’un tout autre genre se préparait sur les réseaux sociaux, menaçant non seulement la réputation de l’artiste, mais aussi sa sécurité personnelle.

Dans les heures qui ont suivi l’événement, Thomas Jolly s’est retrouvé au cœur d’une controverse inattendue. Visé par une vague de messages haineux et de menaces en ligne, le metteur en scène a vu son travail artistique éclipsé par une polémique qui soulève des questions importantes sur la liberté d’expression, la sécurité des personnalités publiques et les limites du débat en ligne.

Une cérémonie qui divise l’opinion publique

La cérémonie d’ouverture des JO de Paris, censée être un spectacle rassembleur, a paradoxalement divisé l’opinion publique. Deux tableaux en particulier ont cristallisé les critiques : la représentation de la décapitation de Marie-Antoinette depuis la Conciergerie et une scène que certains ont jugée inspirée de la Cène, où l’artiste Philippe Katerine est apparu nu. Ces choix artistiques audacieux ont rapidement enflammé les réseaux sociaux, provoquant un débat passionné sur les limites de la créativité dans un événement d’une telle envergure.

Face à cette polémique grandissante, Thomas Jolly a choisi de s’exprimer sur BFMTV pour défendre sa vision artistique et répondre aux critiques. Mais cette apparition médiatique, loin d’apaiser les tensions, semble avoir exacerbé les réactions hostiles à son encontre. C’est à partir de ce moment que les messages de haine ont pris une tournure plus personnelle et menaçante.

Des menaces ciblées et inquiétantes

Le 30 juillet, soit quelques jours après la cérémonie, Thomas Jolly a franchi un pas décisif en portant plainte auprès de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). L’artiste a déclaré être « la cible sur les réseaux sociaux de messages de menaces et d’injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort ». Cette plainte marque un tournant dans l’affaire, révélant la gravité des menaces reçues et leur caractère discriminatoire.

La nature des attaques contre Thomas Jolly est particulièrement préoccupante. En ciblant son orientation sexuelle et des origines ethniques erronées, les auteurs de ces messages ont franchi la ligne rouge entre la critique artistique, même virulente, et le harcèlement discriminatoire. Cette situation soulève des questions cruciales sur la protection des artistes et des personnalités publiques face à la haine en ligne.

Qu’est-ce que le cyberharcèlement ?
Le cyberharcèlement désigne des actes répétés de harcèlement moral ou sexuel commis par le biais de moyens de communication électroniques. Il peut prendre diverses formes : insultes, menaces, diffamation, usurpation d’identité, etc. En France, le cyberharcèlement est puni par la loi et peut entraîner jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.