
Une Nomination Qui Fait Scandale : Quand La Miséricorde Divise L’Église
En juin dernier, l’archevêque de Toulouse Guy de Kerimel a provoqué un séisme dans l’Église de France. Sa décision : nommer Dominique Spina au poste de chancelier du diocèse. Une promotion administrative qui aurait pu passer inaperçue, si ce prêtre n’avait pas été condamné en 2006 à cinq ans de prison pour le viol d’un lycéen de 16 ans.
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Les faits remontent à 1993. Dominique Spina, alors en position d’autorité, abuse sexuellement d’un mineur dans l’établissement catholique de Bétharram. Treize ans plus tard, la justice le condamne à une peine de cinq ans de prison, dont un avec sursis. Un verdict sans appel qui marque à vie le parcours de ce religieux.
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Pourtant, Mgr de Kerimel assume pleinement sa décision. L’archevêque invoque « la miséricorde » pour justifier cette nomination à une « fonction administrative ». Selon lui, il n’a « rien à reprocher » à ce prêtre dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités. Le chancelier établit les actes administratifs et conseille l’évêque.
Mais cette justification peine à convaincre. Un évêque, sous couvert d’anonymat, souligne que cette fonction est « symboliquement marquante ». Pour lui, c’est « très dommage » pour l’ensemble de l’Église. Une position qui reflète le malaise croissant au sein de l’institution.
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