
Tollé Général : De L’Indignation Des Victimes Aux Critiques Des Médias Catholiques
Ce malaise ne se cantonne pas aux cercles épiscopaux. Depuis l’annonce de cette nomination, les réactions indignées se multiplient dans toute l’Église de France.
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Un prêtre, sous couvert d’anonymat, exprime son « étonnement, stupeur et incompréhension », compte-tenu du chemin parcouru par l’institution depuis les révélations de violences sexuelles. « Un prêtre condamné pour des actes sexuels graves ne peut pas avoir à nouveau un poste de responsabilité. On devrait pouvoir le dire », tranche un évêque.
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Les collectifs de victimes montent au créneau. Mardi, plusieurs associations d’anciens élèves d’établissements catholiques (Notre-Dame de Bétharram, Notre-Dame de Garaison, Sainte-Croix-des-Neiges) dénoncent dans un communiqué commun leur « profonde indignation » et leur « colère » face à cette situation « inacceptable ».
Les médias catholiques eux-mêmes expriment leurs réserves. Le quotidien La Croix estime que « le principe de miséricorde ne peut être employé comme une justification trop rapide », soulignant la « vive émotion » d’une partie des fidèles.
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Les sites conservateurs ne sont pas en reste. « Riposte catholique » qualifie la décision d’« injustifiable » et appelle Rome à intervenir. Plus radical encore, le site Tribune chrétienne assène : « La compassion ne consiste pas à réhabiliter un homme condamné à une fonction canonique ».
Une unanimité critique qui place l’archevêque de Toulouse dans l’isolement le plus complet.
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