Laurent Boyer, ancien animateur emblématique de M6, est au cœur d’une tempête judiciaire. Accusé de violences conjugales, de harcèlement et d’atteinte à l’intimité, il a été placé en garde à vue à Paris le 28 mars 2025. Une plainte déposée par son ex-compagne révèle un faux compte Facebook créé pour diffuser ses photos intimes, tandis qu’un examen psychiatrique met en lumière un trouble de l’humeur. L’affaire, qui sera jugée en 2026, ébranle l’image de la star, malgré son déni catégorique.
Laurent Boyer en garde à vue : violences conjugales et harcèlement au cœur de l’affaire
L’ancien animateur de M6 a été interpellé le 28 mars 2025 dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, suite à une plainte déposée un an plus tôt par son ex-compagne. Les faits reprochés incluent des violences conjugales habituelles ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours, du harcèlement et une atteinte à l’intimité par diffusion d’images à caractère sexuel. Le parquet de Paris confirme la gravité des charges, précisant que le procès est prévu pour septembre 2026.
La plainte, révélée par Paris Match, détaille un compte Facebook frauduleux associé au numéro de téléphone de Laurent Boyer. Ce dernier aurait publié des photos de la plaignante en petite tenue, exposant partiellement son identité. Convoqué à plusieurs reprises, l’animateur de 67 ans n’aurait jamais répondu aux injonctions policières, obligeant le parquet à décerner un ordre à comparaître.
Faux compte Facebook et photos intimes : la méthode accusée de Laurent Boyer
Selon les éléments de l’enquête, Laurent Boyer aurait créé un profil Facebook sous l’identité de son ex-compagne, y diffusant une photo d’elle en sous-vêtements où son visage serait reconnaissable. Le réseau social aurait confirmé que le compte était lié à sa ligne téléphonique personnelle au moment des faits. Une autre image intime, masquant le visage mais révélant son identité, aurait également été publiée sur son compte Instagram, selon la plaignante.
La victime dénonce des « violences psychiques et psychologiques » répétées entre 2016 et 2017, ainsi que des surveillances intrusives devant son domicile. « Pervers narcissique », « jaloux » : ses mots, rapportés dans la plainte, illustrent l’ampleur des tensions. Les enquêteurs soulignent que le numéro de téléphone de Boyer reste l’unique piste technique crédible dans cette affaire de cyberharcèlement.
Examen psychiatrique : le trouble de l’humeur de Laurent Boyer mis en lumière
À la demande d’un magistrat, Laurent Boyer a subi une expertise psychiatrique lors de sa garde à vue. Le médecin conclut à un « trouble de l’humeur » et relève des difficultés à tolérer la frustration, selon des sources proches du dossier. Il recommande un suivi psychologique et addictologique, soulignant la nécessité d’une prise en charge médicale urgente.
Ces conclusions pourraient peser sur la suite judiciaire. Si la défense pourrait invoquer ces éléments pour atténuer sa responsabilité, le parquet considère ces troubles comme un facteur aggravant dans les accusations de harcèlement récurrent. Aucun commentaire n’a été fourni par l’entourage de l’animateur, qui maintient son silence depuis le début de l’affaire.
