Laurent Boyer dans la tourmente judiciaire : l’animateur de 67 ans est placé en garde à vue ce 28 mars 2025 après une plainte de son ex-compagne pour violences conjugales, harcèlement et création d’un faux compte Facebook diffusant une photo intime. Accusé d’avoir orchestré une campagne de pressions psychologiques depuis 2016, le célèbre visage de Graines de star nie en bloc tout méfait, malgré un expertise psychiatrique pointant des troubles de l’humeur. Son procès, prévu en septembre 2026, s’annonce explosif.
1. Laurent Boyer en garde à vue : les accusations choc d’une ex-compagne détaillées
Laurent Boyer, animateur emblématique de Graines de star, est placé en garde à vue le 28 mars 2025 à la suite d’une plainte déposée début 2024 par son ex-compagne. Le parquet de Paris confirme des accusations de violences conjugales habituelles, de harcèlement et d’atteinte à l’intimité par diffusion d’une photo intime via un faux compte Facebook. Les faits reprochés, assortis d’une incapacité de travail supérieure à 8 jours, pourraient valoir à l’homme de 67 ans une comparution devant le tribunal judiciaire de Paris en septembre 2026.
La plainte, révélée par Paris Match, décrit une stratégie de harcèlement numérique : le compte frauduleux, lié au numéro de téléphone de Laurent Boyer selon l’enquête, aurait servi à publier une image montrant partiellement le visage de la plaignante. Celle-ci évoque des pressions psychologiques remontant à 2016, qualifiant son ex-compagnon de « jaloux, pervers et narcissique » dans ses déclarations aux forces de l’ordre.
2. Le faux compte Facebook et la photo compromettante : l’arme numérique au cœur du scandale
L’enquête révèle un montage méthodique : le faux profil Facebook, créé sous l’identité de la plaignante, aurait servi à publier une photo intime laissant deviner son visage, selon les éléments transmis au parquet. Les enquêteurs établissent un lien direct entre ce compte et le numéro de téléphone personnel de Laurent Boyer, confirmé par des analyses techniques. Une preuve numérique qui plonge l’animateur dans une tempête judiciaire.
La victime dénonce une « préméditation alarmante », soulignant que cette usurpation d’identité visait à « salir sa réputation » et à « maintenir un contrôle » après leur rupture. Le code pénal qualifie ces actes d’« atteinte à l’intimité par fixation d’images à caractère sexuel », un délit passible de deux ans d’emprisonnement. Des éléments qui pèseront lourd dans la procédure enclenchée contre l’animateur.
3. « Jaloux, pervers, narcissique » : le témoignage brut de la victime sur leur relation
« C’était un compagnon jaloux, pervers et narcissique » : les mots de la plaignante, transmis aux enquêteurs, dépeignent une relation marquée par des pressions psychologiques constantes entre 2016 et 2017. Elle décrit des comportements contrôlants, comme l’envoi de photos prises devant son domicile ou des appels répétés visant à « instaurer un climat de peur ».
Dans sa plainte, l’ex-compagne de Laurent Boyer évoque également des violences psychiques, allant jusqu’à qualifier ses actes de « harcèlement méthodique ». Les incapacités de travail supérieures à huit jours, mentionnées dans les charges, attestent de l’impact dévastateur des allégations. Un portrait glaçant qui contraste avec l’image publique de l’animateur, habitué des émissions légères.