Leïla Bekhti marque les esprits avec Je verrai toujours vos visages, un film français au score exceptionnel de 4,4/5 sur AlloCiné. Porté par la réalisatrice Jeanne Herry et inspiré d’une histoire vraie, ce drame sur la justice restaurative réunit Adèle Exarchopoulos (César de la Meilleure actrice), Jonathan Cohen et une distribution star. « Vous sortirez de la salle en ayant grandi », promettent les spectateurs sous le choc d’une œuvre qui pulvérise les records et révèle le rôle bouleversant de Bekhti en survivante d’un braquage.
Un triomphe historique pour le cinéma français
Je verrai toujours vos visages s’impose comme une référence absolue sur AlloCiné avec 4,4/5 étoiles sur 12 785 avis, un record pulvérisé pour un long métrage hexagone. Le film de Jeanne Herry surclasse même la moyenne des 4,1/5 du Comte de Monte-Cristo, pourtant plébiscité en 2024. Porté par 1049 critiques spectateurs, ce drame se hisse au rang de meilleur film de Leïla Bekhti devant Un Prophète ou La Flamme.
La performance est d’autant plus remarquable que le sujet – la justice restaurative – semblait risqué. « On est dans la force de la vérité avec la magie du cinéma », résume Critique Facile. Les internautes saluent unanimement l’intelligence du scénario, la mise en scène virtuose et le casting monstre, avec 8 nominations aux César 2024 à la clé.
L’histoire vraie derrière le combat d’Esther
Le scénario puise sa force dans l’autobiographie déchirante de Roland Perez, adaptée par Jeanne Herry. En 1963, Esther, mère célibataire d’une famille nombreuse, se bat contre le destin après la naissance de Roland, atteint d’un pied-bot. « Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera », résume le synopsis. Un récit « drôle et bouleversant » que la réalisatrice enrichit de scènes fictives mêlant victimes et agresseurs lors de groupes de parole.
Si le roman original explore la handicap et l’amour maternel, le film y ajoute une dimension sociétale. Nawelle, le personnage de Leïla Bekhti – « hôtesse de caisse traumatisée par un braquage » – incarne ces survivants que la justice traditionnelle ignore. « On n’est pas dans le pathos, mais dans l’humain », souligne l’internaute Senga2104. Même Sylvie Vartan, jouant son propre rôle, sert de fil rouge à cette fresque générationnelle où « chaque détail compte » (Denis L.).
Leïla Bekhti en rescapée d’un braquage : la performance qui fait trembler
Leïla Bekhti livre une interprétation électrique dans Je verrai toujours vos visages, incarnant Nawelle, une hôtesse de caisse hantée par les séquelles d’un braquage violent. « Elle se transcende dans sa rage de vouloir faire résilience », analyse Critique Facile, soulignant l’évolution du personnage entre colère rentrée et reconstruction douloureuse. Un défi relevé sans fard par l’actrice, qui multiplie les scènes à fleur de peau face à Dali Benssalah (l’agresseur) et Adèle Exarchopoulos.
Loin de ses rôles parodiques dans La Flamme aux côtés de Jonathan Cohen, Bekhti explore ici les zones d’ombre de l’âme humaine. « Son regard seul raconte des années de souffrance », note un spectateur. La scène clé du groupe de parole, où Nawelle affronte son agresseur devant les victimes, reste gravée dans toutes les mémoires. « Je tremblais pour elle », confie Hugo G. dans sa critique.
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