
Le Témoignage Bouleversant D’un Ami Témoin Du Drame
Gabriel tremble encore en racontant cette soirée du mercredi 20 heures. Ce jeudi matin, boulevard de Cessole à Nice, il revient sur les lieux où son ami Yoann a perdu la vie sous ses yeux. « J’étais avec lui, je tenais la plaie comme ça », explique-t-il en mimant un garrot au cou.
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L’homme était assis sur le banc avec la victime au moment précis de l’agression. Une proximité qui transforme ce témoin en acteur malgré lui d’un drame qu’il n’oubliera jamais. « Il perdait beaucoup de sang », se souvient-il, la voix brisée par l’émotion.
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Gabriel décrit les gestes d’urgence qu’il a improvisés. Enlever le tee-shirt de Yoann pour découvrir l’ampleur de la blessure. Appeler les secours. Tenter de stopper l’hémorragie avec ses mains nues. Puis cette phrase déchirante qu’il a répétée à son ami agonisant : « Ne meurs pas dans mes bras ».
Le témoignage de Gabriel révèle l’intimité tragique de ces derniers instants. Pendant une demi-heure, il a tenu la main de Yoann, refusant d’abandonner son ami face à la mort. « Je suis resté une demi-heure à lui tenir la main », confie-t-il, résumant en quelques mots l’impuissance face à l’irréparable.
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Cette proximité avec la victime donne à son récit une dimension humaine saisissante, loin des rapports policiers froids.