Le Calvaire D’Amandine : Quand La Maltraitance Familiale Bascule Dans L’Horreur
Certaines affaires judiciaires marquent à jamais les esprits. Celle d’Amandine, 13 ans, morte de faim à Montblanc en août 2020, dépasse l’entendement. Cette tragédie familiale révèle comment le confinement a transformé un foyer en chambre de torture.
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Le 6 août 2020, Amandine succombe à un arrêt cardiaque. Cause : dénutrition totale. À 13 ans, en France, au XXIe siècle. Son corps squelettique porte les stigmates d’un calvaire inouï : dents cassées, touffes de cheveux arrachées, ecchymoses multiples. L’adolescente au sourire espiègle s’est littéralement éteinte sous les coups et la privation de nourriture.
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Pendant le confinement, une guerre à mort s’engage entre Sandrine Pissara et sa fille. Ces quelques semaines d’enfermement familial transforment la maltraitance en torture systématique. Amandine devient l’exutoire de toute la haine maternelle, prisonnière d’un huis clos mortifère.
Le soir de l’annonce présidentielle confirmant le confinement, Amandine s’effondre dans son pensionnat. Inconsolable, elle hurle à sa surveillante cette phrase prophétique : « Je vais mourir ». Cette prédiction tragique résonne aujourd’hui comme un ultime appel au secours, ignoré par un système qui aurait dû la protéger.
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Cette surveillante, témoin privilégié des derniers moments de lucidité d’Amandine, portera ce fardeau jusqu’aux assises de l’Hérault. Son témoignage, entrecoupé de sanglots, révélera l’ampleur d’un drame annoncé.
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