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Loiret : le drame du car scolaire qui a coûté la vie à 15 enfants – « Ils ne se réveilleront jamais après avoir été… »

Julie K.
6 Min de lecture

Loiret : le choc d’un accident de car scolaire coûte la vie à 15 enfants« Ils ne se réveilleront jamais après avoir été… ». Un véhicule transportant des élèves percute violemment un arbre sur la route départementale 2152, ce mardi matin, provoquant une onde de stupeur dans la région. Les services de secours, mobilisés en urgence, confirment un bilan dramatique : quinze jeunes victimes décédées sur le coup et plusieurs blessés évacués vers les hôpitaux d’Orléans. La communauté éducative et les familles, sous le choc, attendent des réponses.

1. Les circonstances du drame

Un choc violent sur la D2152 – Le car scolaire, transportant des élèves d’écoles primaires locales, heurte un arbre en bordure de la route départementale 2152, ce mardi matin. Le véhicule, qui circulait en direction de Meung-sur-Loire, aurait quitté la chaussée sans raison immédiatement identifiable, selon les premiers éléments de l’enquête. Les témoins évoquent un « bruit effroyable » au moment de l’impact, suivi d’un silence glaçant.

Les pompiers, le SAMU et trois hélicoptères sanitaires sont intervenus en moins de 20 minutes sur les lieux. 15 enfants, âgés de 6 à 10 ans, sont décédés sur le coup, coincés dans l’épave du véhicule. Les secouristes décrivent une scène « apocalyptique », avec des débris éparpillés sur plusieurs mètres et un arbre partiellement arraché. Les enquêteurs débutent une reconstitution 3D pour déterminer la trajectoire exacte du car.

2. Le bilan humain

15 enfants âgés de 6 à 10 ans figurent parmi les victimes, originaires de plusieurs communes voisines du Loiret. Les services de secours confirment que tous sont décédés sur place, leurs corps ayant été retrouvés « dans un périmètre restreint autour du car », selon un porte-parole des pompiers. Les autres passagers, gravement blessés, sont pris en charge au CHR d’Orléans, où certains restent entre la vie et la mort.

Les forces de l’ordre, visiblesment ébranlées, décrivent « une tragédie sans précédent pour la région ». Les familles, regroupées dans une salle municipale de Meung-sur-Loire, attendent une identification formelle des corps. Aucun nom n’a encore été communiqué, mais les écoles concernées activent des cellules psychologiques pour les élèves et enseignants sous le choc.

3. L’enquête en cours

Vitesse excessive, défaillance mécanique ou route verglacée ? Les enquêteurs examinent toutes les hypothèses pour expliquer la sortie de route du car. Des experts techniques analysent les pneus, le système de freinage et les enregistrements du véhicule, tandis que des prélèvements sur la chaussée recherchent des traces de verglas ou d’hydrocarburs. « Rien n’est écarté à ce stade », insiste un procureur proche du dossier.

Le trajet habituel du transporteur, utilisé depuis cinq ans par les écoles locales, est passé au crible. Les contrôles de sécurité récents du car – effectués il y a trois mois – étaient conformes, selon la préfecture. Mais les enquêteurs vérifient aussi les conditions de travail du chauffeur, son expérience et d’éventuels dysfonctionnements organisationnels au sein de l’entreprise de transport.

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