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Macron met en garde Poutine après les frappes nocturnes sur Kyiv : « Si la Russie refuse la paix, nous prendrons des… »

Julie K.
6 Min de lecture

Emmanuel Macron adresse un avertissement sans précédent à Moscou suite aux frappes aériennes russes ayant touché Kyiv dans la nuit du 6 avril 2025, faisant des victimes civiles. Le président français évoque des « actions fortes » si la Russie persiste à rejeter les initiatives de paix, tandis que Volodymyr Zelensky dénonce une recrudescence des attaques malgré l’offre de cessez-le-feu ukrainienne. Les tensions grimpent alors que l’Europe évalue ses options pour répondre à cette escalade militaire.

L’ultimatum de Macron à Moscou dans un contexte d’escalade

Emmanuel Macron réagit fermement aux frappes russes nocturnes du 6 avril sur des quartiers résidentiels de Kyiv, faisant au moins un mort et plusieurs blessés. Sur X, le président français exige « un cessez-le-feu immédiat » et prévient : « Des actions fortes seront prises si la Russie continue à refuser la paix ». Ses propos font écho au récent bombardement de Kryvyï Rih, ville natale de Zelensky, où 20 civils dont 9 enfants ont péri le 4 avril.

Volodymyr Zelensky dénonce une augmentation des attaques aériennes malgré l’offre ukrainienne de cessez-le-feu soutenue par les États-Unis. « La pression internationale sur Moscou reste insuffisante », accuse-t-il, réclamant des sanctions accrues. Pendant ce temps, la Russie ignore les appels à la désescalade, poursuivant ses frappes sur Kharkiv et d’autres villes, selon des images satellites divulguées par l’OTAN.

Les révélations chocs des services de renseignement français

Les « actions fortes » évoquées par Emmanuel Macron se précisent : des sources européennes évoquent un projet de sanctions économiques sans précédent ciblant le secteur énergétique russe. Ce plan, débattu en urgence à Bruxelles, inclurait le gel des actifs de 200 entreprises et l’embargo sur les technologies minières. « L’objectif est de priver Moscou des ressources finançant sa machine de guerre », explique un haut fonctionnaire de l’UE sous couvert d’anonymat.

Cette escalade diplomatique intervient alors que Volodymyr Zelensky accuse publiquement la Russie de « saboter délibérément » les négociations. Des preuves vidéo montrant des frappes sur un marché de Kharkiv le 7 avril étayent ses déclarations. Le président ukrainien rappelle que l’offre de cessez-le-feu, soutenue par Washington, a été rejetée par le Kremlin malgré son acceptation immédiate par Kyiv fin mars 2025.

Le dilemme européen face à la pression américaine

Alors que l’Union européenne étudie des nouvelles sanctions économiques pour maintenir la pression sur Moscou, Volodymyr Zelensky martèle que « la pression actuelle reste insuffisante ». Le président ukrainien réclame des mesures plus radicales, notamment contre les secteurs énergétique et bancaire russes, tandis que le Kremlin tente d’assouplir les restrictions via des canaux diplomatiques discrets.

Cette dynamique survient un mois après l’acceptation par Kyiv d’une proposition de cessez-le-feu de 30 jours soutenue par Washington, « sans aucune réponse constructive de la Russie », selon Macron. Des images satellites confirment l’intensification des frappes sur Kharkiv, où des drones ont visé un hôpital le 5 avril. Face à cette contradiction, les Européens peinent à trouver un consensus entre soutien à l’Ukraine et dépendance énergétique résiduelle.

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