Les civils ukrainiens sous les bombes : le lourd tribut de Kryvyï Rih
Le 4 avril 2025, une frappe de missile russe sur un quartier résidentiel de Kryvyï Rih, ville natale de Volodymyr Zelensky, fait 20 morts dont 9 enfants. Les images de l’aire de jeux déchiquetée, située à quelques mètres de l’impact, circulent sur les réseaux sociaux, suscitant une indignation internationale. « Ils jouaient quand la bombe a frappé… », témoigne une enseignante survivante sous le couvert d’anonymat, évoquant des scènes de « cauchemar ».
Les statistiques officielles ukrainiennes révèlent que 214 enfants ont été tués depuis janvier 2025, principalement dans des frappes sur des écoles, hôpitaux et marchés. À Marioupol, un médecin décrit sous pseudonyme une stratégie russe ciblant les infrastructures médicales de nuit : « Ils visent nos générateurs pour maximiser le chaos ». Ces révélations interviennent alors que les secouristes continuent de déblayer les décombres à Kharkiv, après une nouvelle attaque de drones le 3 avril.
L’Europe divisée sur la réponse à apporter à l’offensive russe
La réunion d’urgence du 10 avril à Bruxelles révèle des fractures entre États membres sur les sanctions contre la Russie. Huit pays, dont l’Allemagne et la Hongrie, dépendent encore à plus de 30% du gaz russe, freinant l’adoption de mesures radicales. « Couper le robinet maintenant, c’est risquer un hiver social explosif », confie un conseiller de Olaf Scholz, tandis que l’Estonie pousse à un embargo total.
Ces divisions contrastent avec la position ferme des États-Unis, où Donald Trump réaffirme son soutien au cessez-le-feu ukrainien. Des documents internes de l’OTAN obtenus par Buzzday confirment que 86% des frappes russes en avril visent délibérément des zones civiles, invalidant les dénégations du Kremlin. La balle est désormais dans le camp européen, alors que Macron exige « une réponse unie avant fin avril ».