Martina Big, mannequin allemande autoproclamée détentrice des « plus gros seins d’Europe », défraie à nouveau la chronique. Entre transformations corporelles extrêmes – dont des injections pour modifier sa pigmentation – et projet d’expatriation en Afrique, elle assume face aux caméras : « Mes enfants seront noirs ». Une déclaration qui relance les accusations de black-fishing, tandis que son départ imminent alimente les débats sur les limites de l’appropriation culturelle.
Martina Big : les dessous de sa transformation physique controversée
20 opérations chirurgicales et plus de 60 000 € dépensés : depuis 2012, l’ex-hôtesse de l’air s’est métamorphosée en icône hypermammaire. Sous l’influence de son compagnon pilote, elle agrandit sa poitrine jusqu’à atteindre un bonnet K – taille introuvable en Allemagne –, subit des injections pour les lèvres et accumule les handicaps au quotidien. Attacher ses lacets ou boucler sa ceinture de sécurité relève du défi, comme en témoigne son accident rocambolesque sous un camping-car, où son mari a dû utiliser un cric pour la libérer.
Son obsession pour les formes XXL cache un paradoxe : chaque intervention alourdit sa quête d’un idéal corporel tout en limitant son autonomie. Malgré les critiques, la quadragénaire poursuit sa mue, évoquant déjà une future chirurgie fessière avant son départ pour l’Afrique. Un projet qui suscite autant d’incompréhension que ses seins de 5 kg chacun, décrits comme « fermes au point de gêner [ses] mouvements » dans ses propres confessions.
Black-fishing : le procès médiatique d’une Allemande « devenue noire »
Sa métamorphose ethnique défie les conventions : Martina Big s’injecte des produits pour « bronzer à vie », adopte le nom de Malaika Kubwa et clame son « amour des femmes africaines ». « J’admire leurs courbes, j’admire leur noirceur », explique-t-elle, se revendiquant noire malgré des origines caucasiennes. Une démarche qualifiée de « travestissement racial » par des anthropologues cités dans l’article source.
Les réseaux sociaux s’enflamment : entre 2019 et 2025, le hashtag #BigFishing recense plus de 50 000 critiques. « Changer de peau ne fait pas de vous une femme noire », tonne une militante anti-appropriation culturelle. Pourtant, la mannequin persiste, liant sa future expatriation en Afrique à un « destin biologique » – avant même sa prochaine opération des fesses. Une position qui alimente les débats sur les limites de l’auto-identification ethnique.
Expatriation en Afrique : projet fou ou quête identitaire ?
Martina Big annonce son déménagement en Afrique, motivé par un « lien profond avec le peuple africain ». Ce choix interroge : entre quête spirituelle et fuite en avant, la mannequin prévoit une augmentation fessière ultime avant son départ. « Je veux être en harmonie avec mon nouveau chez-moi », justifie-t-elle, sans préciser le pays de destination.
Des anthropologues s’alarment : « S’exiler ne résout pas les questions d’appropriation culturelle », souligne un chercheur spécialiste du black-fishing. Sur Twitter, les réactions oscillent entre sarcasmes (#BigEnAfrique) et soutiens marginaux. Seule certitude : son départ relance le débat sur les limites entre inspiration et usurpation identitaire, tandis que ses projets publicitaires locaux suscitent déjà des réserves.